vendredi 30 mai 2008

Des nerfs en caoutchouc

Depuis notre naissance, nous avons tous éprouvé à un moment ou à un autre, une sensation de peur. Seulement, petit à petit, avec l'âge, c'est quelque chose que l'on affronte de moins en moins. On apprend à faire la part des choses, à ne plus paniquer "pour rien"...
On est angoissés, stressés, inquiets. Mais on n'a plus Peur. Je parle vraiment de la peur primaire. Celle qui se manifeste instinctivement, qui vous blinde d'adrénaline et qui vous fait réaliser des miracles... ou pas.
Pour ma part, je suis rarement du genre angoissé, stressé, ou inquiet. Je n'ai pas l'habitude d'être fatigué nerveusement, ou quoi que ce soit.

Par contre je reste très accessible à cette espèce de foutue peur primaire dans certaines occasions particulières. Notamment quand je me fait aborder par des "wesh", ou que je rentre dans une situation de conflit quelconque susceptible de tourner vraiment mal. Et quand je me fais aborder par ce genre de type, c'est toujours susceptible de tourner vraiment mal.
Je ne sais pas gérer les conflits, alors je ne parle pas des conflits dangereux.

Tout à fait sincèrement, depuis que je fais de la canne et du bâton, je me sens rassuré chaque fois que je les trimballe. D'abord, je me dis que ça dissuade les plus hésitants, et malgré la pratique non violente qu'on en fait, le bâton reste une arme.

Pourtant, à bien y réfléchir, je ne sais même pas si j'oserais m'en servir en situation réelle. Un mec viens me faire chier ? Je tente de rester pacifique. Tant qu'il ne m'a pas frappé pour de bon, je n'ai aucune raison de lui chercher des noises. Alors j'essaye de parler, de broder. Je pensais sincèrement avoir suffisamment de répartie et de jugeote pour me sortir de là juste en parlant.

Que dalle.

J'ai peur.

Alors je me laisse embobiner, trop gentil, trop apeuré. Je guette l'affrontement, tendu comme un arc, sans savoir du tout comment réagir. Ce sont eux qui mènent la danse. Evidemment, un fois la confrontation achevée, je refais le scénario dans ma tête. Je trouve des répliques cinglantes et intimidantes, comme dans les bouquins où le héros fait fuir la racaille d'un regard bien placé. Je reprends confiance en moi et me dis que "la prochaine fois, je saurai répondre".

Pourtant chaque fois que survient de nouveau un incident de ce type, je repars de zéro.

Paralysé par la peur, tout simplement.

Aujourd'hui, c'est peut-être la première fois que je fais face à ce point et en y repensant, je ne me suis pas trouvé convaincant. Pas plus que d'habitude.
Pourtant cette fois-ci j'avais tout. Les résumés des scénarios précédents, des bâtons, des cannes. J'ai réellement pris sur moi. Mais ça n'aura pas changé grand'chose : j'ai juste flippé autant que d'habitude.

Nerveusement, ça m'a claqué.

Il existe des solutions pour se calmer et libérer la tension après coup. Ecouter de la musique, écrire,... ou la crise de larme.

Je suis pas né pour le conflit. J'ai pas les nerfs pour ça.

mercredi 28 mai 2008

Canne Ball !

Le stage de canne de l'ASCA est terminé. Ce furent quatre jours riches en modules divers et variés sur le thème de la canne et du bâton.
Nous avons entre-autre, participé à un module de "troll-ball" adapté à la canne (sur une idée d'Ismaël, évoquée à l'Open de Toulouse).

Voici un bref récapitulatif des règles de ce jeu subtil, appliquées durant le stage :

Composition:
- 2 équipes de 9 joueurs dont 2 soigneurs,
- 5 cannes par équipe,
- 2 à 3 arbitres au sol et un autre en hauteur, dans les tribunes,
- des protections légères pour tout le monde (masque obligatoire)
- une tête de troll (à défaut, on utilisera un ballon)

But du jeu :
Apporter la tête de troll derrière la ligne de but adverse afin de marquer des points,
ou,
Mettre à terre l'ensemble de l'équipe adverse.

Règles :
En début de partie, cinq joueurs de chaque équipe se situe de son côté du terrain, dans sa zone (dans le cas présent, surface de réparation de handball). La tête de troll est placée au centre par l'arbitre, qui s'éloigne en courant (vite) et en criant "Allez-y !". Les deux équipes se précipitent sur la balle afin de la récupérer.
La tête de troll se porte à la main. Celle, ou celui qui tient la tête de troll n'a pas le droit de se déplacer. Le seul moyen d'amener la tête de troll derrière la ligne d'enbut ennemie est donc de faire des successions de passes.
Lorsque la tête de troll est attrapée par un joueur derrière la ligne d'enbut adverse, un point est marqué, l'ensemble des joueurs est ressuscité et un nouvel engagement à lieu.

"Attends... tu parle de soigneurs, de résurrection... qu'est-ce que tu entends par là ?"

La partie rigolote du jeu, c'est que les joueurs sur le terrain ont une canne et peuvent s'en servir ! Pas pour taper dans la balle évidemment, mais pour placer des touches aux membres de l'équipe adverse. Un joueur touché ne peut plus tenir la balle. Il tombe à genoux et lève sa canne pour appeler un soigneur. Le soigneur entre sur le terrain en veillant à ne pas se faire toucher, prend la canne du joueur à terre et les deux retournent en touche. Le soigneur confie la canne à un des remplaçants, qui retourne tout de suite en jeu. Le mort devient remplaçant, prêt à retourner sur le terrain.
On constate que les rôles se succèdent assez rapidement en règle générale :}.
Les soigneurs peuvent se faire toucher ! Lorsqu'une équipe n'a plus de joueur valide sur le terrain, elle perd le match.

Attention : les touches ne se font pas n'importe comment. Sous ces aspects de jeu barbare, il faut respecter les règles de la canne. Les coups doivent donc être armés proprement, donnés sur une surface de frappe autorisée, etc. Autrement dit, quand on veut prendre quelqu'un en traître, on n'a le droit de viser que les jambes !

Voici un aperçu d'un match de troll-ball en musique !



Merci encore à Ismaël pour l'idée, aux joueurs et aux arbitres pour leur participation !

jeudi 22 mai 2008

Archo'nchita !!

Bon... depuis le temps qu'elle en avait besoin, j'ai enfin rangé ma chambre ! Ca m'aura bien pris deux après-midi entier de travail, mais c'est une bonne chose de faite :).

Je découvre donc (une nouvelle fois) qu'en vérité, ma moquette est bleue et que finalement, ma chambre n'est pas "si" petite que ça (bon elle l'est quand même hein).

Je me suis aussi rendu compte de la quantité de trucs inutiles que je pouvait mettre de côté. J'ai balancé aux ordures le contenu quasi-total d'un meuble (je n'ai gardé que les deux jeux de Game Gear et un petit tas de cassettes audio... nostalgie inside)... ce qui m'a permis de le remplir avec un nouveau contenu que je jugerai "bazardable" d'ici quelques années.

Bon, soyons honnête, quand je dis que ma chambre est rangée, en vérité il y aurai encore pas mal de boulot. J'ai sur mes étagères des piles de vieux cours dont je ne me resservirai probablement jamais (je ne me sers jamais des notes que je prends en cours, alors pourquoi je les garde pendant 10 ans ? Oo...) et surtout d'autres vieux machins qu'il faudrait que je puisse stocker ailleurs. Mais pour un ménage de cette envergure, je pense que je vais attendre encore un peu et surtout aller faire de la place dans le grenier (déjà plein à craquer). Et puis je vais probablement installer une à deux nouvelles étagères au dessus de mon lit, puisqu'il est hors de question que je jette mes bouquins et qu'il s'agit de la denrée la plus envahissante de la chambre.
Juste La Mallorée, La Bélgariade, l'Assassin Royal et les 12 premiers tomes de La Roue du Temps en édition France Loisir, ça fait 34 livres qui prennent approximativement deux fois plus de place que les éditions Pocket SF...
Si on y ajoute les séries moins fournies (Les aventuriers de la mer, Hikaru no go, 20th century boys, Death Note, Dofus, Les Chroniques de Krondor...), Les Harry Potter en V.O. (format Dictionnaire) et V.F. et toutes les trilogies qui trainent (la Tapisserie de Fionavar, le Secret de Ji, les Enfants de Ji, Le soldat Chamane, le Peuple des Rennes, la Trilogie des Joyaux...) autant dire que ça commence à prendre DE LA PLACE. Sans parler de tous les bouquins annexes ^^'...

En fait au final, ma chambre est clairement trop petite pour que je puisse y ranger proprement tout ce que j'y stocke. Alors j'empile, c'est pratique et ça fait propre.

lundi 19 mai 2008

La lune est blonde ce soir...

A peine arrivé chez moi, j'avale mon dîner en vitesse et monte m'installer. J'ouvre la fenêtre. Il fait bon. Il fait nuit. Elle ne devrait pas tarder.
J'effectue un peu de rangement de façon plus ou moins inconsciente. Je ne veux pas écouter de musique, mais je ne veut pas non plus de silence. J'enfile donc mon casque et écoute une radio d'ambient. Ma fenêtre est grande ouverte. Il fait bon.
Elle ne devrait pas tarder.
J'éteins mon écran.
Je me tourne vers l'extérieur.
Je ferme les yeux.

Elle rentre sans un bruit, mais je peux sentir sa présence. C'est comme si elle venait d'apparaître.
Un courant d'air pénètre la chambre. Il fait bon.
Je la sens s'approcher. Je sais qu'il ne s'agit là que de mon imagination, mais je ne cherche pas à réagir. Je ne veux pas réagir. Je lui laisse m'adresser la parole.
"Excuse-moi".
Ce ne peut-être que mon imagination.
"Je me suis trompée".
- Jamais tu ne me dirai un truc pareil. Quand je t'ai perdue, tu semblais le regretter et pourtant tu ne m'a jamais dis comment me rattraper. Parce que tu ne regrettais rien en fin de compte.
- Allez... fais pas la tête..."

Elle essaye de m'embrasser pour me consoler mais je rouvre les yeux, prêt à fondre en larmes, convaincu que si elle me le demandait réellement, je n'hésiterais probablement pas à me jeter à ses pieds...

Elle est apparue pendant que j'avais les yeux fermés. Majestueuse à son habitude. J'ai l'impression que ce soir elle s'est vêtue pour sortir. Mon regard ne peut que s'y perdre. N'importe quel regard s'y perdrait. Si belle et pourtant si seule ? Sa présence imposante est renforcée par le vide tout autour d'elle. Mais n'est-ce pas injuste ? Ne peut-on donc pas resplendir de mille-feux sans pour autant se retrouver seul ?
Une heure passe. Elle défile. Lentement. Occultant de son éclat les étoiles alentour.
Je ne sors de ma rêverie que lorsque les nuages viennent la couvrir.

Plutôt que de m'apaiser, mon observation n'a réussi qu'à m'embrouiller un peu plus. Je ne sais plus où j'en suis, ni trop vers qui me tourner.
Ce soir, j'aurais essayé de me tourner vers la lune. Elle n'est plus aussi blonde que toute à l'heure. Le vent vient courir sur ma peau.
Il fait bon.
Je referme la fenêtre.

samedi 17 mai 2008

Bol chantant

Depuis qu'un ami m'a fait découvrir l'instrument, je rêvais d'en avoir un à moi. C'est désormais chose fait. Le bébé est arrivé ce matin, livré par la poste (à 8h30 un samedi... heureusement que j'avais canne et que j'étais levé). Après un petit nettoyage à l'alcool à bruler (quelle idée de coller une étiquette dessus aussi...), j'ai pu tester la sonorité du bol.

C'est jouissif.

J'adore ce truc.



Bon, il me faut pas grand chose, je le reconnais, mais bon, j'adore ^^...

Deux gars en concert au Petit Gymnase

C'est demain soir...*regarde l'heure*

...c'est ce soir(17 mai), et c'est ici !

vendredi 16 mai 2008

Comme quoi...

...il est possible de tirer des choses sympa de camshot ! Exemple : Quand, sur le coup des 00h30 on est pris d'une folle envie de se créer un portrait perso pour Baldur's Gate II, et qu'on n'a pas d'appareil photo numérique sous la main, ça dépanne 'achement !

Mon personnage est un barde maître-lames. J'enfile donc ma chemise médiévale, et mes bracelets de force. En guise d'instrument, j'hésite un instant entre la guitare, la basse, ou la flûte de pan.

La baaaassse !!!!!!!!!

Ok la basse.
Première série de photos donc :


Une fois encore j'hésite...
La deuxième, la deuxième !

...ok pour la deuxième

Choix de la photo

Le fond étant tout pourri*, et manquant cruellement d'un côté fantastique quelconque, je décide de m'incruster sur un bout de forêt...

Archo se baladait en forêt...

Devant l'air taré que j'ai réussi à prendre, et cette forêt toute innocente, j'ai fais un choix : mon barde sera le néron moderne ! Je mets donc feu à cette pauvre parcelle de végétation sans défense.

... quand soudain, tout s'enflamma !

Arrive ensuite le travail d'harmonisation des niveaux et couleurs des différents éléments, histoire de rendre le montage tout de même un poil plus réaliste (non parce que là ça laisse à désirer...).

Harmonisation des niveaux et couleurs

Enfin, pour faire ressortir le côté "dramatique" de la scène (et pour masquer honteusement les défauts du "montage à la va-vite"), j'ai travaillé la lumière de manière à renforcer/rajouter des ombres.

Travail des lumières

Enfin, ce portrait étant destiné à aller sur BG2, où les portraits originaux sont des dessins, je joue avec les filtres histoire de donner un aspect dessiné à la photo. J'en profite pour saturer un peu les couleurs, histoire de rajouter au côté irréaliste.

On avait une photo et...POUF ! On a un dessin ! ...Comment ça pas réaliste?

Dernière retouche au niveau des couleurs de la manche, qui avait viré au vert pendant les différentes manipulations.

Résultat final


Voila voila. Ca m'aura pris une grosse heure, et je trouve le résultat suffisamment satisfaisant pour l'usage que je vais en faire. Si à tout hasard vous voulez des détails sur les différentes étapes, n'hésitez pas à poser vos questions !

*"mais le fond tout pourri, c'est ta chambre ?", me faisait remarquer innocemment Quentin. Merci Quentin.



Euuuh... ?

Bon... je reconnais que ça fait un moment que je ne m'étais pas pesé mais...
...j'ai encore perdu 3 Kg... ?

Je me suis souvent amusé à mesurer mon IMC.
Du haut de mes 1m80, j'avais calculé que pour la valeur de 22,22222... (nombre important à l'époque), il me fallait peser 72 Kg. D'ailleurs à l'époque, je n'en n'étais pas si loin. Puis, la vie de couple a exercée sa vilaine action sur moi et en août 2007 je faisais un bon 80Kg.

J'ai une théorie, sur laquelle il faudrait que je fasse des recherches, qui tends à montrer que :
Archonium a dit:
Partant du fait que la dépression engendre une perte de poids, la déprime qui suit la séparation d'un couple, est un simple phénomène naturel visant à chasser le surpoids dû à la vie de couple en question.


Par conséquent, plus la relation est courte, moins la déprime est violente (peu de poids à perdre) !

....avouez que ça se tient...
...nan ?


...nan.

Toujours est-il que courant février, j'étais redescendu à 77kg, et que là, j'en suis à 74 \o/ !!
A moi l'anorexie !

(NDLR : ceci n'est pas un encouragement à l'anorexie mais de l'humour (douteux certes, mais de l'humour))

mercredi 14 mai 2008

Métro, boulot... dodo ?

[...] quand je sens mon portable vibrer, et l'entends à sonner. Je porte la main à ma poche...

Attends...pourquoi ce [...] en début de phrase ? Il se passait quoi avant ça ?

Je saisis le téléphone et appuie sur la touche verte, tout en le portant à mon oreille.

Oui allo ? Bordel... pourquoi je parle en italique ?

J'entrouve un oeil. La fatigue se faufile jusqu'à moi pour me plaquer la tête sur l'oreiller.

Ok. Je viens d'essayer de répondre à mon réveil-matin...*

Il y a des réveils comme ça, où on se dit que c'est une journée de merde qui s'annonce. A peu près tous les matins même. Sauf que 80% du temps, on se trompe.
Ca fait quand même deux chances sur dix d'avoir raison. Allons, un peu d'optimisme ! Plus qu'une matinée de travail et j'aurais achevé ma mission chez Well.

Déjà vu. Mais où ? Je me souviens. Ma dernière "dernière matinée" chez Well a duré pas loin de huit heures, pour finalement se métamorphoser en "avant dernière journée".
Je me lève finalement, et quitte la maison de justesse, comme d'hab. C'est parti pour une heure et demie de trajet. Le train est bondé, je reste donc debout devant un strapontin par réflexe. Durant le trajet, une jeune femme me demande la place pour s'asseoir. Je la lui laisse sans trop réfléchir.

Elle se sent peut-être mal à l'aise. Elle a peut-être des douleurs aux articulations. Elle va peut-être sortir un cahier et finir ses devoirs à la dernière minute. Je sais ce que c'est, alors je suis solidaire. J'avais raison, elle sort un cah.... un magazine de presse people...

Archo, t'es un pigeon...

Puis viens le moment vraiment difficile : la ligne 4 à l'heure de pointe. On ne se rend jamais compte de la capacité réelle d'une rame de métro qu'aux heures de pointe. Surtout le matin, quand les gens sont en retard au travail et qu'ils ne peuvent pas même se permettre de laisser passer un ou deux métros histoire d'avoir de la place. C'est vrai... pourquoi attendre 2 minutes supplémentaire alors qu'il suffit de tasser les gens dans le fond du wagon ?
J'arrive à occuper une position stratégique : debout devant le strapontin le plus proche de la porte de sortie. Je ne gène ni les entrées ni les sorties, et je dispose de deux surfaces en dur pour m'appuyer.
C'est entre St-Michel et Odéon (moment ô combien critique !) que notre rame s'arrête.

"Votre attention s'il vous-plait, notre métro est actuellement arrêté en raison d'une personne malade dans le métro de devant. Merci de vouloir patienter"

Pas de quoi. Entassé comme on est... le métro arrêté entre deux stations. Même plus un courant d'air pour nous faire oublier la chaleur... c'est un coup à ce que quelqu'un fasse un malaise dans notre rame aussi ! Et si ça créait une réaction en chaîne ? Amusant non ?

Et comme ça on est arrêté un peu plus longtemps encore...

Boooh... me fais pas croire que ça te gène.

...

Les minutes passent. Un métro aussi, mais en sens inverse. Salvateur, il brasse l'air lourd et humide à l'intérieur du wagon. Un deuxième. Puis un troisième. Et enfin notre trajet reprend son cours. Terminus, Porte d'Orléans. Il est 8h50. Je marche sans me presser jusqu'à mon lieu de travail, histoire de profiter du reste de cette fraicheur matinale plutôt agréable.
09h15. Comme j'aime être ponctuel, je patiente 13 minutes en bas de l'immeuble, avec un bouquin, puis je monte m'installer à mon poste.
Ma patronne m'expose le programme de la matinée, j'estime en avoir pour jusqu'à 12h.
12h, comme d'hab, ma charge de travail s'est alourdie, et je repousse mon estimation à 15h30-16h00.
16h30... c'est mort, je vais encore passer ma nuit ici... garder le sourire dans l'adversité.

BORDEEEEL DE MEEEEEEEEEEEEERRDDDDDDDDEUUUUUUU !!
BORDEEEEL DE MEEEEEEEEEEEEERRDDDDDDDDEUUUUUUU !!

20h00, ma "matinée de travail" s'achève. Finalement, j'ai encore du boulot.
Je retourne chez Well demain...
... pour une dernière matinée de boulot donc...

T'y crois toi ?

Non. Et toi ?

Nan plus...

Finalement, on a tiré un 2 sur le d10.

Bah, tu sais bien qu'on n'a jamais eu de chance aux dés...

Bon, ma consolation dans l'histoire, c'est que pour le coup, toutes mes heures sont comptabilisées, donc ça fait plein de sous. Et puis c'est pas comme si je bossais tous les jours. Simplement les journées comme ça c'est gavant quand même.

Petit détail statistique. Depuis que je travaille chez Well, le dossier créé à mon nom, et me servant de base de travail s'est enrichit de 1241 fichiers image dont 1021 générés par moi même (les autres sont les sources en haute def). Je trouve ça tout simplement hallucinant de m'y retrouver dans ce tas de trucs (surtout moi... pas que je sois bordélique mais un peu quand même...), et je comprends pourquoi je ressors du boulot avec un horrible mal de crâne.

*Mon portable n'était dans ma poche qu'en rêve, rassurez vous. Je ne dors pas avec mon portable sur moi. Il est soigneusement posé sur ma table de nuit.

dimanche 11 mai 2008

Go go Apaches !

Samedi 10 et Dimanche 11 mais 2008 (hier et aujourd'hui), avaient lieu les championnats de France de canne d'arme.
On a pu assister à tout plein d'assauts intéressants "tant sur le plan takeutikeu keu tèkeunikeu", d'autres spectaculaires, d'autre un peu plus fouillis. Mais globalement, j'ai trouvé l'expérience assez enrichissante en tant qu'observateur. J'espère que ce fût également le cas pour l'ensemble des tireurs !

Félicitations entre autre à Guillaume pour ses 8e de finale, LeX, Ben et François pour leur ascension jusqu'aux quarts de finale et mention particulière à Sélénia, qui s'offre la place de vice-championne de France 2008 !
Mention bonus pour Ben, qui a décroché le prix du fair-play !

Encore bravo à toutes et à tous !

Ola d'honneur pour les Apaches !


oooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLAAAAAA !!!
_o_ _o_ _o_ \o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/\o/|o| |o| |o| !!!

vendredi 9 mai 2008

Affiches (le camp d'ici sale bête)

...mouais...

Un petit billet pour vous annoncer que le samedi 24 mai, a lieu la "Journée Solidarité Louis Jouvet". En effet, durant les émeutes de Villiers-le-bel, l'école maternelle et le centre de loisirs Louis Jouvet ont été détruit dans un incendie.
Cette journée a donc pour but de récolter des fonds pour leur reconstruction.
Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à venir y faire un tour !




L'affiche, telle que diffusée aujourd'hui partout dans la ville de Villiers-le-bel.


Le programme de la journée, disponible chez les commerçants et dans les écoles de la ville.

L'affiche et le programme ont été réalisés conjointement par Eric Carrasco et moi même.

J'ai aussi le plaisir de vous annoncer la naissance de "Fabric'n Clic", le binôme formé par Fabien Cardona et son compère Eric Marie.


Bon, là c'est surtout pour montrer ma belle affiche que c'est mwa qui l'ai faite tout seul, sur une idée originale des deux zigotos sus-cités. Il s'agissait juste d'une contribution pour un de leur projet de communication ^^...

Voilà, voilà, c'était mon quart d'heure "j'suis le plus beau" de la journée...

En mode paradoxe.

Avis au lecteur, les écrits suivants sont mégalomaniaques à souhaits, égocentriques, voire arrogants. Je pense tout ce que je vais dire, et à priori dire tout ce que je pense.

C'est Xavier qui s'exprime...

J'ai souvent entendu, lu, vu à la télévision, le concept du "on a tous un rôle à jouer en ce bas monde, il faut juste que chacun trouve sa place". Plus généralement, cette idée a été réinterprétée par "on a tous un domaine dans lequel on est doué, il faut juste le trouver". Je pense que ce n'est pas tout à fait la même chose, mais très globalement l'idée est la même. A l'époque de ma relation avec Anamorphose, je me servais souvent de cette phrase pour la consoler, elle qui se trouvait sans cesse nulle en tout. En fait je crois qu'à l'époque j'y croyais dur comme fer. C'est vrai... pourquoi chacun n'aurait-il pas un domaine d'excellence ? Même un domaine à la con (dresseur de rouleaux de scotch, ramasseur de balle à Roland-Garros, politicien...) ?

En fait je pense que c'est plus subtil que ça. Ca ne fonctionne pas vraiment comme un genre de super pouvoir, qu'il suffirait de découvrir et d'apprendre à maîtriser. Disons qu'on a tous plus ou moins la capacité d'avoir un, ou plusieurs domaines d'excellence. Simplement, pour accéder à ce domaine, il faut fournir des efforts, même moindres. Certains devront y passer leur vie, d'autre y arriveront en quelques semaines... voila la seule différence.

C'est injuste. C'est vrai. Pourquoi certains disposent-t-ils de facilités et pas d'autres ?

Anamorphose me répondait souvent par quelque chose comme "Oui mais toi tu réussis tout ce que tu fais..."

Retour dans le passé.

Comme je le disais déjà dans un post précédent, il est vrai que j'ai toujours eu tendance à réussir assez bien et facilement, tout ce que j'entreprenais. Détaillons rapidement.
Côté études, pas grand chose à redire. J'ai toujours été classé dans le premier 1/4 de la classe sans me fouler, de la maternelle au lycée. J'ai certes buté contre un obstacle quand je suis passé en 1re S. Simplement il m'a suffit de contourner l'obstacle pour continuer à tracer ma route. J'ai finalement pris STI, et j'ai continué à me la couler douce en tête de classe. Puis à Gobelins, je suis rentré en classe prépa en étant classé 3e, et ai continué l'année en sortant Major de promo au concours de fin de tronc commun et à la fin des deux premiers semestres. Pour ma seconde année, je suis resté Major de ma section, et me suis classé 3e de l'école et de toute l'ile-de-france aux résultats du Bac.

Toujours sans lever le petit doigt hein. Sinon je n'ai aucun mérite...

Changeons un peu de domaine. J'ai pratiqué pas mal de sports. Sans jamais être excellent, j'ai toujours réussi à conserver un niveau supérieur à la moyenne. J'ai obtenu des résultats en équitation, baseball, badminton. Je me suis classé dans chacun de ces sports.
Plus récemment, j'ai commencé la canne d'arme, et il se trouve que je progresse rapidement. Preuve en est des commentaires qui ont été fait sur moi jusqu'ici.

Sur un plan musical, je n'ai besoin que de peu de temps pour commencer à maitriser les bases d'un instrument une fois qu'on m'en a expliqué le fonctionnement. Encore une fois, sans y être excellent, je progresse vite et sans efforts conséquents.

Sur un plan sentimental, même topo. Je n'éprouve pas de difficultés à me faire des amis, ou à entrer en contact avec les gens.

"Bon okay, ferme ta gueule deux minutes. C'est quoi ton problème ? Ton billet il sert juste à te faire mousser un peu ? Tu veux juste enfoncer les autres dans leur merde ?"

Non. Ni l'un ni l'autre. Je veux juste planter le décor pour la suite.

"Oui mais la suite de quoi bordel ? Le but c'est que tout le monde te crache dessus ?"

Fous-moi la paix.

Oui, j'ai du talent dans tout ce que j'entreprends, et c'est autant un avantage qu'un souci.

Je suis un touche-à-tout. J'ai essayé des quantité de choses, des fois juste quelques minutes, des fois des années. J'ai pratiqué, testé, apprécié, pesé un paquet d'activités depuis ma plus tendre enfance. Et dans chacune de ces activités, je n'ai pas été capable de m'attacher, de m'intégrer à la communauté en place.
J'apparais et je disparais des souvenirs des gens. Posez leur des questions à mon sujet deux semaines après mon départ et vous aurez une réponse semblable à "Xavier ? Oui, je m'en souviens vaguement, mais ça date...".

C'est pas qu'on ne m'aime pas.
C'est juste qu'on ne m'imprime pas.

J'ai beau avoir du talent dans un domaine, si j'y suis seul, je n'y trouve plus le moindre intérêt.

Quelque part, je n'ai pas à me plaindre. Quand j'arrive à quelque chose, je suis heureux et fier de moi. Simplement, il y a une contrepartie.

"Ton post est donc bel et bien mégalo à en crever, et arrogant au possible. Tu cherches à ce qu'on te plaigne à cause d'un banal échec sentimental."

J'ai aussi envie de partager de que j'ai sur la conscience...

"Ca c'est une excuse bidon"

...

mercredi 7 mai 2008

La corde maudite.

Si jamais un jour vous pensez au suicide par pendaison... d'abord parlez-en à quelqu'un, ça peut toujours s'arranger...
Si vous êtes bel et bien décidé à le faire, ne choisissez surtout pas mes cordes de guitare, c'est un coup à se louper.

Sans déconner, je n'y comprends plus rien. Jamais, ô grand jamais, depuis que j'ai cette guitare entre les mains (ça va bien faire 3 ans), une corde ne m'a lâché entre (ni même sous, ou sur) les doigts. Mes cordes ont toujours claquées comme ça, pour le plaisir, quand la guitare était sagement posée. Ma cordé de Ré viens de me refaire exactement le même coup.

Dû à la chaleur ? Hmmm en y réfléchissant bien, ma chambre est une véritable fournaise dont la température avoisine au moins les 25°C... on a vu pire en matière de fortes chaleurs (entre autre, cette espèce de foutue chatte, qui n'arrêtait pas de miauler sous ma fenêtre dès 4h du mat, mais je m'éloigne du sujet principal)...

Bref, après une étude rapide de la coupable, je sais au moins pourquoi ma(mes) cordes n'aura(ront petit patapon) pas tenu le coup.
Marcel, lumière s'il te plait.

Voici donc la composition d'une guitare classique (entendez par là, la guitare de base avec des cordes en nylon). Voyez vous le sillet de chevalet ? L'espèce de pièce fine blanche placé sur le chevalet perpendiculairement aux cordes ?
Ca ne se voit pas forcément sur l'illustration, mais les cordes reposent sur ce sillet de manière à les surélever pour qu'elles puissent être parfaitement parallèle à la touche (et éviter qu'elles entrent en contact).
Wikipédia a dit :
Dans le cas de la guitare, le sillet est fait de plastique rigide, d'os ou d'ivoire ; pour la famille du violon, il est en ébène, comme la touche.

Sauf que mon sillet à moi il est en plastique moulé. Oh et puis, pas moulé proprement hein. Moulé en deux pièces distinctes qui ont été recollées entre elles. Et devinez quoi ! Mes cordes reposent pile sur le joint entre les deux pièces ! Quels blagueurs ces luthiers !
Donc non seulement, le sillet de chevalet s'use nettement plus que de raison, mais en plus il bouffe mes cordes petit à petit.

J'aimerais presque appeler ça un "scié" de chevalet mais c'est un trop mauvais jeu de mot pour j'ose seulement le dévoiler ici...

...mince, trop tard...

mardi 6 mai 2008

La douleur

Prends garde, voyageur qui vient ici pour se distraire, à ne pas interpréter ce post à la légère. En effet, c'est une banal accès de mélancolie qui me pousse à poster ce texte à la vue de tous et non pas une dépression telle que celle qui m'avait poussé à l'écrire.

Disons que c'est une "envie d'écrire avec un sens caché", bien que le texte n'ai pas été écrit récemment...

Je commence donc.

"Il est étrange de voir à quel point le concept est à la fois physique et psychique, et comme les deux se rejoignent atrocement. La douleur physique engendre une douleur psychique plus ou moins importante, susceptible de devenir un traumatisme, une névrose. La douleur psychique, elle, ronge le corps plus lentement. Si vous étiez enrhumé, alors vous attraperez la grippe. Si vous étiez cancéreux, alors elle pousse au suicide, au dépérissement, au laisser-aller. Il n'y a pas pire que cette forme de douleur.

C'est la douleur qui amène les pleurs. Parfois apaisants, ils peuvent aussi être douloureux au point qu'on souhaite en finir. Les "sanglots déchirants" sont des pleurs si profonds qu'ils nous déchirent l'âme, la gorge, le cœur tout entier, et ceux qui nous entourent. C'est quand on découvre que l'on est capable d'éprouver de telles douleurs qu'elle sont les plus virulentes.

Les animaux de chair et de sang, si ils sont plus vulnérables aux agressions extérieures, y sont aussi plus habitués. Par conséquent, la chair abimée cicatrisera plus vite, elle développera des défenses naturelles... Toutefois, que la carapace d'un animal se brise, qu'une seule lance parvienne à la percer pour fouailler dans ses chairs les plus profondes, et les dégâts seront irréversibles.
Il en va de même pour l'esprit. Les humains s'entourent tous d'une sorte de carapace psychique qui les protègent des agressions extérieures. Ils peuvent ainsi ignorer sans remord les massacres de la guerre, les films de torture, le clodo en train d'agoniser sur le coin le plus pourri du trottoir. Comme pour le corps, plus la carapace est épaisse et résistante, plus les dégâts seront importants en cas de brèche.

Rien n'apaise dans ces cas là : les pleurs, la rage, la colère, le pardon, ni même le délicieux oubli du sommeil. Plutôt que de sombrer progressivement, on chute d'une telle hauteur que cela parait sans fin. Pendant la chute évidemment, on ne comprends pas trop ce qui arrive. Ou plutôt, tout est clair comme de l'eau de roche, mais on refuse de le comprendre. Les informations nous tournent autour, tentent de nous pénétrer pour déverser leur acide corrosif sur nos zones les plus sensibles. Seulement elles n'y arrivent pas : on le refuse. Seul l'arrivée du sol à grande vitesse mettrais fin à cet espèce de tourment, simplement le sol s'éloigne à mesure que l'on s'en rapproche. Les corps est torturé, et cri au cerveau d'accepter la défaite une bonne fois pour toute. Il ne peut plus, il ne doit plus y avoir de combat.

C'est une fois que l'on a accepté d'affronter la vérité en face que le sol cesse de s'éloigner. La bulle explose, et l'on est agressé de toute part sans merci. C'est une bataille à mort dans laquelle on ne lutte pas. Dans laquelle on ne peut pas lutter.

Une fois que tout est terminée, une éternité plus tard, on n'est plus qu'enveloppe sans vie, vieux torchon laissé là, lessivé, paré pour l'essorage. Un cadavre laissé aux charognards. Etait-ce vraiment une solution de s'ouvrir ? De laisser la carapace s'ébrécher et d'en souffrir autant ?

Plus la chute est haute, plus les dommages sont importants ; plus les dommages sont importants, plus la douleur est intense, vive, vicieuse, pernicieuse, et violente ; plus on repousse l'acceptation, plus la chute est haute. Certains n'en reviennent jamais.

La boucle est bouclée."

lundi 5 mai 2008

Wohoooo...Toulouuuuuuuuuuuuuuuuuuuse !! pa-paaaaaaaaam !!

Ahem... il n'est pas impossible que je sois fier de cette interprétation de Claude Nougaro.

C'est avec un peu de retard, et un paquet d'heures de sommeil rattrapées, que je m'en vais vous écrire un petit billet bilan de ce périple Toulou-zaing.

Après une deuxième journée chargée en assauts bondissants et virevoltants, l'ensemble des tireurs et des officiels se sont réunis au capitole de Toulouse afin d'y assister à un discours des organisateurs, et du maire de Toulouse (du moins de la personne qui parlait en son nom). Puis nous avons eu droit à une démonstration de sabre exécutée par Gaël Touya et son acolyte, arbitrée par LeX en personne. Puis une démonstration d'escrime artistique (époque médiévale) et une de boxe (et savate ?) française.
Nous (membres de l'ASCA) avons ensuite eu l'honneur d'exécuter une démonstration de bâton français, et de canne d'arme.

Après toutes ces péripéties, pas moins de vingt-cinq tireurs, marqueurs, et officiels se réunirent au restaurant l'Âne qui tousse (encore un gros merci trois organisateurs improvisés de la soirée) pour un repas mémorable et riche de nouvelles énigmes à sortir au dîner). Si vous êtes sur Toulouse, le cadre du restaurant est super agréable, et la nourriture succulente et peu chère (et puis les brochettes ont de la gueule).

Nous avons ensuite sauté dans le train Lunéa de 00h50 afin de remonter sur Paris... sans place assise...
Suite à un petit cafouillage au niveau des réservations, nos billets avaient été programmés un jour trop tôt ! Damnaide. Nous avons donc passé une joyeuse nuit, à cinq, dans le petit compartiment en bout de wagon, nous emboitant tant bien que mal (attention aux mauvais esprits) tels des pièces de Tetris éreintées et pétries de courbatures.
Arrivés à Gare d'Austerlitz, nous nous séparâmes et chacun rentra chez soi afin de goûter à un repos bien mérité.

Voila voila...

Pardon ? Le classement ? J'ai failli oublier !

J'ai l'honneur et immense plaisir de vous annoncer que le podium était occupé par Yoann et Yoann de Toulouse (en première position), François et Selenia de l'ASCA (en seconde position), LeX, Di Mambo et votre serviteur (en troisième position) sur un total de douze équipes !

Très bientôt, quelques photos de l'évènement ;)...

samedi 3 mai 2008

Une première journée ardue....

Ou ça ? Ardue !

Levé 8h30. Petit déjeuner à volonté (Campanile pawaa !), mais assez maigre quand même.
9h00, Départ pour le gymnase.

Une fois arrivé sur les lieux de l'évènement, choix des équipes, enfilage de la combinaison, puis échauffement.
Brève cérémonie d'ouverture devant un public en délire de quatre marqueurs, sur l'hymne des J.O.
(quelle mise en scène !). Puis bref topo de rappel sur les règles, et mise au points sur les règles plus particulières appliquées aux tireur handicapés (les zones de frappe sur fauteuil roulant, etc.).
Début de la compétition.
Fin de la première journée de compétition (on a fait vite hein ? ^^ Je ferai un résumé plus global des deux journées d'assauts dans un nouveau post une fois rentré). Ca s'est super bien passé en gros.
Puis, départ précipité pour aller assister à la rencontre : Stade Toulousain contre Auch au stade Ernest Wallon. Un démo de canne, double-canne, et bâton a failli se faire pendant la mi-temps, mais elle a été annulée à la dernière minute pour des raisons de sécurité... dommage, c'était filmé et retransmit...
Ensuite, en route pour un repas au... Quick (si si) ! Puis, on est allé boire dans un pub irlandais (véridique), et nous ne somme rentré qu'il y a environ 20 minutes...

Je vais donc aller DORMIR, parce que demain : on fait du SPORT !

Nanmaiho...

vendredi 2 mai 2008

En direct de Toulouse !

Ca y est. Nous y sommes. Toulouse. Demain ce sera le début de la compétition, et j'ai trois heures de sommeil à mon actif.

Ca va être rigolo ^^ !

Toujours est-il que l'accueil est génial (on est logé dans un Campanile avec accès gratuit au WiFi), la bouffe sympa, et le cadre semble agréable. Ca promet réellement d'être un très bon moment à passer.

Je verrai si j'ai le courage de vous tenir une chronique journalière :p.

Sur ce je vais me coucher.

PS : ne jouez jamais à "Trivial Pursuit édition Disney" : c'est un piège !!