samedi 31 janvier 2009

Un oubli de longue date

Un nouvel accès de nostalgie qui a vaincu. Des souvenirs perfides qui reviennent me titiller. Mais ceux-ci sont bons. Ils sont tentants. Le souvenir d'une époque où réellement je vivais.

Cédant à une impulsion, je ressors alors Ma Demoiselle de sa housse et je contemple ses formes, la caressant du bout des doigts. Mon regard se perd dans sa couleur pourpre aux reflets vifs. Bien que la poussière n'ai su l'atteindre dans son écrin, je ne peux m'empêcher de l'épousseter. De la bouchonner.
Je ne peux m'empêcher de remarquer que ses cordes sont dans un sale état. Le son va en pâtir à coup sur...
Je m'assois sur mon fauteuil, et mes doigts se mettent à chercher fébrilement le jack libre, que je branche aussitôt dans le corps de la douce.

Une pression sur l'interrupteur de l'ampli. Une diode bleue qui s'allume.

Je passe doucement la sangle sur mes épaules.

Je fais doucement vibrer les cordes à vide et règle le son et l'accordage.

Je branche mon casque sur l'ampli. Je suis prêt.

Je suis soudain envahit par un sentiment de puissance sourde. De force tranquille. Une vibration intense qui vient me retourner des entrailles les plus profondes à la pointe des cheveux. Je savoure cet instant alors que disparait petit à petit l'unique note que je viens de jouer.
Un dernier réglage.
Je recommence à jouer. Mes classiques. Un peu de n'importe quoi. Ce qui me passe par la tête. Je joue faux. Je joue juste. Juste, je joue. Les morceaux et autres bouts de morceaux s'enchainent sans suite logique, comme dans un rêve. Je redécouvre Ma Demoiselle, la parcours dans toute sa longueur. Je la désaccorde tout en jouant, pour tenter de faire naître une nouvelle mélodie. Puis je tente de la réaccorder tant bien que mal. Mes doigts cours sur les cordes, sur le manche, sur son corps. Je modifie les réglages en cours de jeu, me calmant dans les aigus, m'affolant de nouveau en plongeant dans les profondeurs des fréquences les plus basses. Je joue sans rythme. Je joue vite. Je joue plus lentement. Je slappe de travers, je ramasse un médiator qui trainait par là. Trop souple. Mais j'insiste un moment avant de le rejeter.
C'est alors seulement que je prends conscience de la douleur que j'éprouve dans la main droite. Il ne fallait que ça pour réveiller celle de ma main gauche.
Désormais de retour dans le monde réel, j'arrête doucement de jouer.

J'ai eu un mal fou à taper ce foutu article... mais putain c'était bon.

vendredi 30 janvier 2009

Votez Deux Gars !

Un petit coup de pub pour Deux Gars :

Nous participons à un concours pour figurer sur la compilation numérique LYbertY #2. Nous proposons notre chanson Il pleut Marine : votez pour nous ! Et surtout, faites passer le message. ;)

Cliquez ici pour nous faire maximum de votes !

Message transmis, je compte sur vous :) ! Et si vous avez mauvaise conscience et ne voulez pas voter à l'aveuglette, je vous suggère d'aller écouter le morceau en question sur leur site ou leur lastfm. Vous ne serez pas déçu.

En rire(s) !

Voici une ch'tite créa réalisée pour l'ANCI, dans le cadre du Printemps des Poètes 2009, sur la thématique "En rire(s)". Il ne s'agit pas de la version finale (on n'a qu'à dire que c'est un WIP ^^), mais de ma version "favorite", pour des raisons plus personelles que professionnelles (je pense qu'on préfère rarement ses créas pour le côté professionnel en même temps...).

Bref : n'hésitez pas à me donner vos avis, c'est pour ça que je m'expose !


cliquez pour agrandir

mardi 27 janvier 2009

Anesthésie générale

La fatigue, qui entraine la déprime, qui entraine la fatigue, qui entraine...

C'était l'enchainement de trop. Décisif. De trop.

D'ordinaire calme et détendu, les anciennes brèches laissent pénétrer stress et énervement. L'esprit s'échauffe, mais n'explose pas. La tension semble retomber mais elle est toujours là. Puis elle s'accumule doucement. S'y ajoutent l'angoisse, puis la peur de la réaction.

Vint la révélation, prétendue libération d'une chape de béton armé. La détente ? Elle est temporaire, évacue une partie du stress. Une illusion de calme dans la tempête générale. Un brin d'air frais dans une pièce viciée depuis des mois.
Puis la sentence retombe, bien plus lourde. C'est un jam de stress, de tristesse, d'énervement et d'angoisse qui s'abat, concentré dans quelques lignes. Retour en arrière.

Puis un brève détente à nouveau, après un blizzard tranchant, acéré, mordant et terriblement froid. Les choses peuvent revenir à la normale...

Vraiment ?

Noyade de la culpabilité derrière une avalanche continue de décibels, de sorties. S'abrutir devant un écran. Se déchainer autant que possible dans cet assaut contre la déprime. Puis la musique encore, monde parallèle évoluant en permanence au gré du hasard.
Et dormir.

La culpabilité restera présente un moment...

Mais le plus dur est derrière désormais.

Mais la musique encore et toujours, pour s'anesthésier...

lundi 19 janvier 2009

Nouvelle année au travail

Je viens d'ouvrir mon tout premier dossier de l'année 2009 au boulot.

Et bien figurez-vous que ça ne m'a rien fait de particulier.

(Que personne ne me pose de questions sur l'utilité de cet article, je n'en ai pas la moindre idée moi-même. Si toutefois vous avez d'autres questions à posez, n'hésitez pas un seul instant !)

dimanche 18 janvier 2009

La théorie de l'homme escargot

Voilà maintenant quelques mois, depuis la rentrée de septembre, que je suis devenu un espèce de machin overbooké qui court dans tous les sens pour tenter d'exécuter la totalité des projets que j'établis au fil des jours.

En mode courant d'air.

Comme le disais un certain Bénabar : "[...] c'est dev'nu un hôtel, la maison familiale."
C'est typiquement ce qui m'arrive en ce moment même. Je passe en moyenne 2 à 3 nuit par semaine chez moi (aka "chez mes parents"). Le reste du temps, je le passe à l'extérieur de la maison. Ces derniers temps particulièrement, c'est devenu une tendance assez marquée.

Je fais donc face à un tout nouveau genre de sensation. Du jamais éprouvé avant. L'impression de ne pas avoir de "chez moi".
Quand je dors à l'extérieur, j'ai l'impression de... dormir à l'extérieur (sans blague...?). Je sais que je ne suis que de passage. Mais le plus drôle c'est que je ne suis jamais sûr de la durée de ce passage. Un séjour d'une nuit à la base peut aisément se transformer en séjour de deux, voire trois nuits.

J'ai pris l'habitude d'éparpiller des vêtements de rechange un peu partout, histoire de pouvoir m'en procurer qu'elle que soient les circonstances. J'en ai même dans mon casier à l'école, c'est dire...

Je passe également le plus clair de mon temps à me trimballer un sac de voyage sur le dos, avec toute ma maison dedans.

Et puis quand je rentre chez mes parents... j'ai vraiment l'impression de ne plus vraiment faire parti de la maison. Un peu comme quand je vais passer du temps chez mes grands-parents en somme. J'ai ma chambre, dans laquelle j'ai toutes mes affaires. J'y passe du temps. Mais j'ai cette même sensation d'être de passage, sans trop savoir si je vais rester ou pas.

Un genre de S.D.F. de luxe en fait...

Le sentiment est assez déstabilisant finalement. J'ai quand même passé plus de 13 ans de ma vie dans cette foutue chambre. Et là, j'ai l'impression d'être dans une chambre d'ami, sans savoir quand est-ce que je rentrerai enfin chez moi.

Il est temps que j'emménage.

Sur Paris.

Mais genre... vite.

mardi 6 janvier 2009

No elle

Puisqu'elle n'y était pas...

Ahem...

Bon ! Je m'étais promis d'écrire après les fêtes, mais je ne l'ai pas fait pour plusieurs raisons, dont l'une des moindre n'est surement pas la quantité de temps que j'ai accordé à cette fastidieuse mais néanmoins plaisante tâche qu'est l'entretien de cet ensemble d'articles sur différents thèmes dont le principal étant ce qu'il m'arrive dans la vie de tout le jours, aussi appelé Web Log, plus communément appelés Blog par mes illustres inconnus, mais néanmoins confrères qui aiment à passer leur temps devant -ou derrière, c'est selon - un écran d'ordinateur évidemment (je vous voyais venir d'ici (devant mon écran d'ordinateur)), pour raconter tout plein d'inepties plus ou moins intéressantes.

Suite à cette phrase, que je rangerais plutôt dans la catégorie des inepties les moins intéressantes, je vais commencer par me la jouer avec mes cadeaux du papa noël (car il était là).
Autant dire que j'ai du être particulièrement sage cette année (c'est probablement du au célibat que je n'ai rompu que peu avant les fêtes (hop, ça c'est dit)) :
- Deux écharpes : une en polaire et l'autre en laine, rayée bleue (mais j'l'aime quand même),
- Un col roulé fin, noir, léger, 100% pur laine, avec une coupe trop classe et trop confortable,
- Les deux premiers tomes de "Rhapsody", par Elisabeth Haydon,
- Les trois premiers tomes de la "Malerune", par Pierre Grimbert et Michel Robert,
- Les deux sets de jeu Rigor Mortis : Oui Seigneur des Ténèbres et l'Aube des Héros.
- Un nouveau téléphone portable (je passe du Sagem myX2-2 au Samsung (tè compatib') U-600)
- Le Sony Reader PRS-505 (des mois que je l'attendais :°)...)

- Bonus : un séjour d'une semaine à Orléans chez Yog et Micro...

Ce qui me permet de faire une transition sur le nouvel-an ! Grosse semaine Geeko-rôlistique-acheteurcompulsitique-j'veuxmangerjapitique en puissance.
Jugez par vous même...

De gauche à droite : une PS3, une Xbox 360, et une Wii (la seconde était stockée à l'étage en cas de grève).
Inventaire des jeux joués durant la semaine (même juste un peu) :

PS3
Star Wars : The force unleashed
Burnout Paradise
Dead Space
Soulcalibur IV

Xbox360
Prince of Persia
Mirror's Edge
Battlefield Bad Company
Soulcalibur IV
Fallout 3

Wii
Super Smash Bros Brawl (indémodable)
Guitar Hero : World Tour (avec set d'instrument complet)

PC-portable-de-roxxor-miagiste-tropfortmodzen suivi ensuite par le PC-de-suxxor-de-Yog (je t'aime aussi)
Fallout 3

Niveau jeux de société, nous nétions pas en reste, avec par ordre d'apparition :
Petits Meurtres & Faits Divers
Camelot
Rigor Mortis : OSDT
Gang of Four
Un jeu de Go

Au cas où, il nous restait Fantasy et Red Hot Silly Dragon (injustement oublié au fin-fond d'une housse de DD externe).

Saupoudrez le tout d'un repas succulent en compagnie fort agréable, une journée cuisine-vaisselle, deux sorties "achats-compulsifs", un resto Jap, du dodo, et ça déchire.
Damnaide, j'y repense, on n'a même pas touché aux grattes...O.o...
Ne manquait qu'une personne à l'appel... ça va se rattraper le plus tôt possible !