mercredi 24 décembre 2008

Noël

Mon 100e message sera pour vous souhaiter de bonnes fêtes à toutes et tous !


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Je profite de ce petit strip pour vous annoncer que prochainement, vous pourrez retrouver "Jaune" et "Bleu" dans d'autre mini-BDs, sur le thème de la canne d'arme.
Elles seront réalisées par XeL et moi-même (mais surtout lui), et mises en ligne sur le site de l'ASCA.
Je ferai un petit rappel aux étourdis lors de la première publication ;).

Ne vous gavez pas trop et revenez en forme (tu parles...) !

dimanche 14 décembre 2008

En pointillés

J'ai l'impression de me trouver en haut d'un immeuble de deux-cent cinquante étages.

"- En fait j'en a envie depuis tout à l'heure, mais je ne sais pas si je peux...
- De quoi ?"

Le saut. Non une chute.

Un baiser.

Un silence.

Un regard.

Un baiser en retour.

Une chute maîtrisée.

Une étreinte, quelques mots. D'autres baisers. Des caresses. D'autres étreintes.

Belle, angélique. Tendre.

L'Etreinte.

Je n'ai pas vraiment vu passer le temps.

Je n'ai jamais vu arriver le sol.

Le repos. Puis les caresses à nouveaux.

Seconde félicité exaltante.

Repos.

Le réveil. Embrumé, cotonneux, doux.

Douce, charmante, attirante. D'une tendresse infinie.

Quelques baisers.

Le départ.

lundi 8 décembre 2008

Songe éveillé...

Un instant elle est là. Puis elle disparaît sans rien dire, alors que je pensais enfin m'en saisir. Fluctuante, irrégulière, le contour flou d'une cavalière, lancée dans une sarabande avec les partenaires qu'elle chevauche. Un brève pensée la matérialise à nouveau, puis elle vole en éclats, de rire, de peine, de joie. Moqueuse.
Des remous apaisants se font entendre. Me calmer pour mieux l'appréhender. Ne pas la regarder de face, à la façon d'une étoile. Autrement, elle disparaîtra. Je le sais, mais la tâche est tout sauf aisée. Aux remous s'ajoute le doux clapotis des flaques. Puis la pluie qui de nuit ennuie le malheureux passant qui, faute de parapluie, rentre chez lui en courant.
Une pluie régulière, fine, constante. Celle qui nous donne la sensation d'exister. Celle qui nous donne l'occasion de nous dresser comment un rempart, ne serait-ce qu'entre le sol que l'on foule et la goutte en train de chuter. L'occasion de nous dresser en réceptacle, la gorge tendue, bouche grande ouverte comme après l'orgasme, pour accueillir la semence sans-cesse filtrée de notre terre-mère.
Cette pluie piquante, exaltante, qui nous donne la sensation de vivre.
Non.
Qui nous rappelle la sensation de vivre.

Mes pensées égarées, elle gagne une fois de plus la partie, me perdant sans cesse dans cet inextricable labyrinthe dans lequel j'ai un jour pénétré sans fil d'Arianne.
Ni même sans un foutu GPS.
Bordel de merde.

mardi 2 décembre 2008

Fuwaaa...

Overbookage... Overbouclage ? Foutu manque de temps évidemment. Pourtant haletant sur mon projet ciré, briqué, brillant, travaillant tard en ce soir, cette nuit noire et glacée. Mais la fatigue est tout sauf mon amie. C'est pourtant elle qui me côtoie, me noie et m'envoie la tête dans le toit du monde un peu trop souvent en ce momement... momement, moment, c'est du papareil au mêmême.

Un peu trop souvent à mon goût en tout cas.

Putain, je suis crevé...

lundi 1 décembre 2008

J'ai mots...j'ai maux ?

Besoin d'écrire, pas le temps d'attendre. Je sais de quoi je veux parler mais je ne sais pas trop comment l'aborder. Je ne sais pas encore si ces lignes seront lues par autre chose que les quelques regards égarés de mes voisins de transport, qui viendront immanquablement (consciemment ou non) s'attarder sur ce fatras de pensées.
Ca fait trois jours maintenant que je veux m'y coller, mais manque de temps, de motivation, de matos... des trois réunis surtout.

Puisqu'il faut se lancer un jour...

Je ne suis pas moi.

..."Hein ?"

J'ai quelquefois évoqué ici-même, de manière directe ou indirecte le principe de ma "bi-personnalité", si je peux me permettre le terme.

Archo.

Xav.

Plutôt qu'une double personnalité, il s'agit à la base d'une simple double-identité. Un prénom, un pseudonyme. Partant de là, on peut distinguer trois grandes sphères de connaissance autour de ces deux identités.
Le proches qui me connaissent aussi bien dans la vie que sur le net et qui connaissent mes deux identités,
Les "que su'l'net", qui ne me connaissent que sous mon pseudonyme,
Les (trop?) proches, en général la famille, qui ne me connaissent que par mon prénom.

La première sphère est la plus large des trois et englobe en général les personnes à qui je souhaite réellement m'ouvrir.

"Mais alors tu ne t'ouvre même pas à ta famille ?"

Non.

Bref. J'ai fini, pour le délire au départ, par partir dans un trip de double personnalité lors d'une discussion en ligne sans queue ni tête. Puis j'ai attribué mes actions, mes pensées, mes émotions à chacun des deux "moi". Finalement, aujourd'hui, cette histoire me tient plus à coeur qu'un simple délire.
C'est une façon comme une autre d'expliquer les grands paradoxes qui me servent de fondations. C'est une façon comme une autre d'expliquer ma tolérance, mon ouverture d'esprit, mon indécision constante, mes retournements de dernière minute, mon incapacité à me fixer et à me tenir en place.

Ces deux personnalités ont au à subir quelques... disons désagréments. En fait, histoire de dire les choses clairement (des fois j'y arrive), Archo a été majoritaire pendant 'achement longtemps. Est arrivé un évènement qui a marqué une rupture (haha...) dans ce déséquilibre et qui l'a totalement inversé, Xav passant largement en tête. Puis peu à peu, le tout s'est calmé et les deux se sont rééquilibrés doucement.
On appel couramment ça "acquérir de la maturité". Disons, apprendre de ses erreurs, sortir plus fort d'une situation douloureuse...

L'équilibre s'étant "parfaitement" rétabli il y a très peu, je me redécouvre pas mal d'envies, de désir en tout genre.
L'envie de profiter de la vie et de ce que j'ai à portée de la main.
Pendant un moment, quelques mois, quelques années arrêter un peu de me nier comme je le fais depuis... depuis ma naissance ? Depuis que mes parents m'ont éduqué ? Depuis que j'ai des principes ?

Je suis quelqu'un de gentil de nature. Plutôt du genre "trop bon, trop con", à me forcer dans des situations impossibles dans le seul but de rendre service. Du genre à me forcer à prendre soin des gens, même quand ça me gave. Du genre "meilleur copain des nanas"
Je sais pertinemment que je ne changerai pas de sitôt. J'ai beau dire, si une petite vieille vient me gémir dans l'oreille parce "qu'elle-n'a-rien-madame-monsieur-à-manger-pour-sa-famille-madame-monsieur-et-pas-de-travail-madame-monsieur-une-tite-pièce?-madame-monsieur-merci", je vais lui filer sa foutue pièce.
Et en plus je vais rester calme et lui faire un sourire.

Mais si il y a un truc que je souhaite réellement faire ces prochains mois, c'est assumer mon égoïsme et vivre pour moi.