dimanche 26 octobre 2008

Visites dominicales

Je suis à peu prêt sur d'une chose : le dimanche, vous êtes tout plein à vous embêter.
En effet, pour la première fois dans l'histoire de ce blog, ce dernier a reçu 43 visites, pour 55 pages chargées. Dont 16 visiteurs qui sont reviendus dans la journée, ce qui nous fait un total de 27 personnes différenets connectées en une journée.

Ca fait beaucoup.

Merci ^^...

Reprise des seins

Ceci aurait pu être un article sur la chirurgie esthétique mais non. C'est juste un jeu de mot pourri.
Comme je le disais dans mon post précédent, les cours me prennent beaucoup de temps. Simplement je classerais ce temps dans la catégorie "temps improductif" (merci ma poule), dans la mesure où pour le moment, je connais déjà le programme dans 90% des matières.
Du coup, pour rentabiliser mon temps et puisque les profs ne me laissent pas toujours faire la sieste en classe, je me suis remis au dessin.

Ca à l'avantage de vous tenir éveillé sans toutefois vous empêcher de suivre et participer au cours.
Du coup, je me sens vachement plus productif.

Voici donc sur le lien suivant la galerie de mes dessins "intra-courus", pour le plus grand plaisir de... moi.

Enjoy.

samedi 25 octobre 2008

J'ai pas le temps

Telle-est là foutue conclusion de ma nouvelle vie. La question étant : comment je faisais avant ? Après tout, j'ai déjà passé une année en apprentissage et cela ne m'a jamais posé le moindre petit souci de manque de temps.

Et finalement, la différence fondamentale, c'est l'ASCA. Oh, avant, je faisais du badminton, c'est vrai, mais il y a une énorme différence.
En fait maintenant que j'y réfléchis, je commençais déjà à manquer de temps puisque c'est une des raisons principale qui m'a poussée à arrêter le bad. Plus suffisamment de temps pour participer aux "vrais" entrainements, juste de quoi faire de l'entretien.
L'avantage de la canne, c'est que je ne peux que progresser au stade où j'en suis.

Enfin je croyais.
Le désavantage de la canne, c'est que je souhaite y investir une grosse masse de mon temps et que je ne peux pas le faire. Et ça c'est frustrant.
Et dans cette masse, il y a une valeur incompressible qui consiste à gérer le secrétariat. Tout le reste est "facultatif".
Aussi, je suis devenu incapable d'enchaîner les deux cours du lundi, et les rares samedi que j'ai de libre, j'ai un mal fou à me lever pour aller participer au cours.
Du coup, je retombe dans l'effet "badminton". Je ne pratique plus suffisamment, je ne progresse plus, et mon corps se fatigue toujours aussi rapidement malgré mes quelques maigres efforts pour améliorer mon endurance.
Par conséquent, je me sens carrément incapable de participer à une compétition quelconque comme j'avais prévu de le faire à la rentrée.

Et ça c'est abominablement frustrant...

J'en suis donc arrivé au stade de ma vie où il va clairement falloir que je fasse des concessions et ça m'angoisse pas mal.
Le boulot ? Incompressible, à 100%, mais pas si chronophage que ça.
L'école ? Le gouffre... Je passe autant de temps en entreprise qu'à l'école. A ça s'ajoute le boulot à la maison. Bon, à la rigueur ça se fait dans les transports : 2h30 par jour ça se rentabilise. Oui mais les exposés ? Les rapports ?
Je "perds" également une partie conséquente de mon temps, grâce en soit rendue à notre cher directeur et à sa divine organisation. Il est à noter que je ne crois pas un instant en dieu, et que c'est pourquoi je me permet de qualifier son organisation de "divine"...
En gros cette année, les vrais cours de soutiens n'ont pas encore été mis en place et on n'a pour le moment aucune idée de leurs dates prévisionnelles. En attendant, ce sont les élèves qui s'entraident, donc je joue les profs. Pas que l'idée me déplaise, ça me plait d'enseigner et ça me permet d'affermir mes bases assez solidement, voire de comprendre deux trois trucs. Simplement, ça reste une dépense de temps dont la cause n'est justifiée que par l'incompétence (que j'espère temporaire) d'une personne. Donc injustifiée.
La canne ? Vu plus haut.
Incompressibles également, mes trajets pour aller sur Paris. Dans le meilleur des cas, en partant de chez moi, je mets 30 minute à arriver à Gare du Nord. Ensuite pour l'école, j'ajoute 25 mn, pour le boulot, 30 mn, pour la canne 15 mn. Je dis bien "dans le meilleur des cas", c'est à dire en me rendant à la gare d'Ecouen en voiture et en n'ayant à attendre trains, métros et RERs qu'une quinzaine de seconde.
Autres ? Je pourrais en effet tenter de squizzer l'ensemble de mes "petits loisirs" (sorties cinés, resto, DSiP, ordi, lecture, jdr et autres joyeusetés) pendant deux semaines et voir de quelle façon ça se passe.
Autant dire net que je m'en sens parfaitement incapable.

Mais il va bien falloir que je m'y mette.

Et dire que je suis célibataire...-_-...

Mais comment je faisais ? :/

mardi 14 octobre 2008

Le regard

Deux yeux cernés par la fatigue, l'air hagard, le teint effacé.
Ce regard éteint, me donne envie de bailler.
Alors je fuis cette vitre qui renvoie mon reflet.


Tel est le texto que j'ai envoyé il y a quelques jours, en guise de participation au concours RATP "Un regard - un SMS". Je n'attends pas grand'chose de ce bout de truc de 159 caractères, mais j'avais tout de même envie de tenter ma chance.

Comme dirait l'autre : qui verra verra.

vendredi 10 octobre 2008

Man ! I feel like a woman

C'est une constatation qui me semble à peu prêt honnête. Depuis quelques années maintenant, j'ai passé pas mal de temps immergé parmi la gent féminine. A priori, je n'y ai jamais vraiment dérangé. Je pense même pouvoir me permettre de dire que je m'y suis plutôt bien intégré.

Mais pas en tant que mec.

"Fille 1 : - Faut que j'aille aux toilettes.
Fille 2 : - Ok à tout de suite.
Fille1 : - ...tu veux pas venir avec moi ?
Fille 2 : - Oh pardon ! Tu vas aux TOILETTES ! J'avais pas compris, je te suis.
Garçons 1 et 2, l'air niais : Euh..wtf ?"

On a tous vécu ce genre de situation où les nanas se sentent obligée de s'isoler dans les toilettes pour parler de trucs, car sans ça elles risqueraient d'écorcher nos pauvres oreilles de jeunes garçon naïfs et innocents.

Eh bien j'en suis arrivé à un stade où ces dames ne daignent même plus s'isoler de moi pour parler bagatelle. Au début ça choque un peu quand même. Imaginez un peu... pour la première fois de ma vie, j'ai accès autorisé aux toilettes des filles !

J'en déduis qu'inconsciemment, elles ne me calculent pas en tant que "mec". Pas forcément en tant que fille non plus cela-dit !

Je suis un hybride \o/ !

A suivre...

Et je remets le son

C'est définitif, dragibus, inéluctable et permanent (un intrus se cache dans cette phrase, saurez-vous le retrouver ?).
Je préfère la musique électronique au métal.

J'en entends déjà certains hurler... qu'ils se rassurent !
Car je m'en tape royalement.

En fait, c'est plus une histoire de globalité que de morceaux au cas par cas. Comment dire...

Pour faire simple (tu parles...), la musique électronique, c'est de l'érotisme. Le métal, c'est du porno. Et fondamentalement, je préfère l'érotisme au porno.

Vous pourrez trouver la quasi totalité des morceaux que je vais évoquer dans la playlist sur votre droite. Les autres sont en lien.

Darude - Touch Me Feel Me
La musique électro a un quelque chose de planant. Aussi un espèce de côté futuriste. En fait un côté totalement futuriste.
Lecture.
Il fait nuit. Les étoiles sont parfaitement visibles et je marche tête levée vers le ciel. Je suis pris d'une espèce de torpeur agréable, entre l'éveil et le sommeil. Plus je regarde les étoiles et plus j'ai l'impression de m'en approcher. La musique emplit l'espace.
Plus rien autour de moi. Je fais face à la multitude scintillante qui s'est emparée de mon champ de vision. Où que je regarde, je vois un oeil briller.
Peut-être que sur une de ces étoiles, quelqu'un d'autre contemple son ciel avec adoration. Et la terre y figure.
Lui aussi voit un oeil briller. Et cet oeil est le mien.
Darude - Calm Before the Storm
Le temps d'un battement de cil, mon oeil disparait. Le temps d'un battement de cil, ce sont des dizaines, des centaines de milliers d'étoiles qui s'éteignent, pour reparaître ensuite.
Et le ciel explose en une myriade de lucioles qui vont et viennent librement. Je redescends sur terre happé par le souffle du vent. La musique se fait glissante. Fluide. Je me déplace à nouveau. Les notes sont le vent qui m'accompagne. Je m'envole, je plane longuement.

Ce n'est qu'une infime palette des émotions que je peux ressentir en écoutant de la musique électronique. Ceci-dit ce sont des émotions récurrentes avec ce style de musique en particulier. Et si il y a bien un truc que j'aime, ce sont les nuits d'été claire et avec du vent, au milieu de nulle part. Sexuellement parlant, je peux aisément comparer ça aux préliminaires. Même au pré-préliminaires en fait. On entre à peine dans la partie "séduction", on ne se connait pas encore, mais on est attiré.

Pour les préliminaires, ce serai plutôt... Nine Inch Nails - Closer. Et là encore, on parvient tout juste au début des préliminaires, mais sans même rentrer dans le détail. On est dans l'excitation, on titille l'autre. Toujours dans l'érotique. Et c'est seulement au moment ou la partie s'apprête à débuter que l'on se réveille.
Que la musique s'arrête.

Chester Bennington - System
Là commence les choses sérieuses. Les deux corps s'entendent et communiquent. Se ressent une attirance pour le côté mystérieux de l'autre. C'est un jeu qui semble malsain et c'est ce qui plait. On joue à se mordre, à se souffler dans le cou. On joue au vampire le temps d'une caresse. Mais par delà le jeu, l'excitation est belle et bien réelle, tangible, à portée de main. Mais on n'y touche pas. Elle nous enveloppe pourtant de toute part. Mais pourquoi cesser la partie alors qu'elle est si plaisante ?
Car la musique cesse.

Jay Gordon - Slept So Long (je vous encourage tout d'abord à écouter la musique sans regarder la vidéo)
On entre en contact avec le charnel. Trop longtemps que l'on se retient. Trop longtemps que l'envie monte. Mais c'était si bon ! Certes, mais il y a encore meilleur et je compte bien te le faire découvrir. Les deux corps ne s'effleurent plus, ils s'étreignent. Oubliée toute idée de douceur, place à une froide sauvagerie, une violence contenue qui reparaît sous forme de vagues de plaisir terrassantes. C'est un véritable orgasme aussi psychologique que physique. Complet.

Encore une fois, j'ai ciblé là des exemples bien particuliers, mais qui dans le sens global du terme s'appliquent assez bien selon moi aux deux grandes familles que sont la musique électro et la musique métal.

On n'entendra jamais métal aussi planant que de l'électro. On n'entendra jamais électro aussi bourrin que du métal. Quelque part, les deux se complètent.

Mais ce que je préfère avant tout, c'est planer.

jeudi 2 octobre 2008

Une nouvelle fois...

La nuit a été longue.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une femme s'endormir.

Ses cheveux blonds, mi-longs encadrent un visage lisse et doux. Même fermé, je trouve ses yeux magnifiques. Ses traits sont sereins. Je la couve du regard en souriant. Il n'est pas donné tous les jours d'assister à pareil spectacle et je ne veux pas laisser passer ce moment.

Nos deux jambes rentrent en contact. Elle rouvre à peine les yeux, me regarde, se rendort. Elle soupir - d'aise ?
Je suis heureux. Je ne sais pourtant rien d'elle.
Je la contemple encore un moment.

Et puis elle se réveille à nouveau. Se lève. Quitte le métro.

Dommage.