jeudi 21 août 2008

Un odeur de rentrée.

Ca sent l'automne. Je pense que tout le monde voit à peu près ce que je veux dire. Le soir quand on ferme ses volets et qu'on inspire une petite bouffée d'air, on distingue des fois un prochain changement de saison.

Et bien là, quand je me met à ma fenêtre et que j'inspire un grand coup je trouve que ça sent... la poussière...

...va falloir que je nettoie mes rideaux...

Plus sérieusement, quand je mets le nez dehors à cette heure-ci, je trouve que ça sent l'automne. Cette espèce d'odeur d'humidité et de végétation mélangée à la fraîcheur de l'air... bon après, tout ça, ce sont des histoire de madeleines. A chacun ses odeurs et les souvenirs qui vont avec. M'enfin j'imagine que certaines odeurs/sensations sont universelles. Non ?

Toujours est-il que la rentrée 2008 à l'air de s'annoncer plutôt pas mal exceptée la météo. C'est à dire qu'elle risque d'être particulièrement remplie.
Résumons.
Depuis environ Février, je suis en vacances à plein temps. Et les vacances à rallonge, à force, c'est chiant. On finit toujours par glander. Du coup j'ai comblé avec un GROS paquet d'activités diverses et variées.
Tant qu'à avoir du temps libre, autant en faire quelque chose un minimum constructif.

Le 1er septembre, pour moi, c'est la rentrée, la vraie. Sauf que dès le premier septembre, je passe de l'état "vacances à temps plein" à l'état "travail à temps plein".
En effet, je rentre à Gobelins pour mon BTS Comm. et Industries Graphiques, un contrat d'apprentissage en poche. Je vais donc passer la moitié de mon temps au boulot et l'autre moitié au travail, avec "seulement" cinq semaines de congés payés.

Autant dire que ça réduit pas mal mon panel d'activités extra-scolaires.

Parmi celles que je vais maintenir à coup-sûr :

- La canne d'arme : je ne vais plus pouvoir m'entrainer seul dans mon coin, mais j'ai bien l'intention de progresser un gros coup cette année et si possible de participer à un max de compétitions. Parmi celles-ci, j'attends avec impatience une seconde édition de l'Open International Universitaire de canne et les Championnats de France. Je devrais pouvoir me défendre en troisième série en m'entraînant correctement. Un objectif à atteindre ^^ !
D'autre part, cette année, je serais secrétaire de l'ASCA, ce qui implique une dose de temps supplémentaire à accorder au club.

- Les DS in Paris : même si je n'arrive pas à venir toutes les semaines, j'ai bien l'intention de continuer à venir pourrir la vie de tout(es) les DSiPien(ne)s ^^ ! Un jour Puzzle Quest et Guitar Hero : On Tour dominerons le monde, et puis voilà !

- Le Blog : parce que finalement ça ne me prends pas tant de temps que ça à entretenir cette petite bête.

En bref, je vais avoir un emploi du temps particulièrement chargé (ce qui rentre plus ou moins dans l'ordre des choses après ma mi-année mi-sabbatique).

Je ne pensais pas dire ça un jour mais finalement... vivement la rentrée !

jeudi 14 août 2008

Au passé...

Il faut croire que certaines blessures ne cicatrisent jamais.

Déjà que je cicatrise pas très bien en temps normal...

En matière de souvenirs, finalement, ça fonctionne un peu comme une blessure physique. Au moment où on la prend, ça n'est pas forcément tout de suite douloureux. Quand viens la douleur, on tente de se soigner ou de se faire soigner tant bien que mal. Pour que la blessure se referme correctement, il faut désinfecter, ôter méticuleusement les saletés qui pourraient la rouvrir.

"Ne plus ressasser le passé. Le passé. Ca sent la poussière."


Seulement, j'estime qu'il est bon d'entretenir sa blessure. Le passé ça sent la poussière, mais une plaie poussiéreuse est une plaie qui s'infecte. Nettoyer de temps à autre. Faire le point pour ne pas enterrer définitivement un traumatisme. Dominer sa blessure pour qu'elle ne risque pas de ressurgir à l'improviste le jour du grand nettoyage de printemps.

Et petit à petit, se détacher pour de bon et être capable d'arborer fièrement sa cicatrice.

Bon... c'est pas encore tout à fait ça mais on est en chemin...

vendredi 8 août 2008

Et vous, quelle est votre phrase ?

J'ai trouvé ce petit truc à la con tout à fait par hasard en allant ...euh... merde j'ai déjà perdu le lien (je ne sais déjà plus comment j'ai fait pour y arriver, promis...). Toujours est-il que ça m'a fait sourire, donc je transmet. Voilà :p.
Le but du jeu est tout simplement de reconstituer sa propre phrase en suivant la consigne. C'est stupide, mais ça ne mange pas de pain ! Et puis c'est bon le trucs stupides...

Pour ma part : J'ai mis le feu à Paris Hilton pour la gloire !

Vous êtes du mois de

Janvier: j'ai couché avec
Février: j'ai lavé
Mars: j'ai fusillé
Avril: j'ai embrassé
Mai: j'ai léché
Juin: j'ai mis le feu à
Juillet: j'ai épousé
Août: j'ai découpé
Septembre: j'ai frappé
Octobre: j'ai fabriqué
Novembre: j'ai kidnappé
Décembre: j'ai promené


Votre jour de naissance


1: Bob l'éponge
2: une petite fleur des champs
3: un séant de jatte
4: Dorothée
5: un poisson rouge
6: un morceau d'emmental
7: un bisounours
8: Hamtaro
9: Paris Hilton
10: une crotte de chien
11: un furet
12: les seins de Loana
13: une oreille du yéti
14: le vibromasseur de Ségolene Royal
15: un nez artificiel
16: Bree van de Kamp
17: un babouin
18: Philippe Bouvard
19: Georges Bush
20: un playmobil
21: une huître d'Arcachon
22: mon coiffeur
23: Lorie
24: un ravioli au fromage
25: un castor obèse
26: Nicolas Sarkozy
27: un frisbee rose fluo
28: un bouchon de champagne
29: un cochon d'inde
30: un toaster
31: un poil


La première lettre de votre prénom

A: pour le bien de l'humanité
B: et alors
C: et j'ai eu un orgasme
D: dans l'unique but de sauver le monde
E: car on me l'avait gentiment demandé
F: en chantant Titou le lapinou
G: car il (elle) avait insulté ma sœur
H: et ça pue
I: avant d'être enlevé par un extra-terrestre
J: dans un but purement lucratif
K: car j'aime la vie
L: et je me suis bien marré
M: pour me faire des amis
N: car c'était la dernière volonté de mon grand-père
O: et je me suis fait gronder par maman
P: pour financer mes implants mammaires
Q: car il faisait beau
R: car je suis quelqu'un de gentil
S: et on peut dire que je suis douée pour ça
T: pour un biscuit à la fraise
U: car je suis un sacré coquinou
V: et ce n'était pas mal du tout
W: car je n'ai pas d'amis
X: pour la gloire
Y: et ça m'a un peu saoulé
Z: pour passer le temps

Amusez-vous bien...

jeudi 7 août 2008

Enfin !

Ca y est c'est officiel, j'ai décroché un contrat d'apprentissage à La Poste.

Non, je ne serai pas guichetier (bien que je n'ai rien à leur reprocher), mais opérateur P.A.O. ! Enfin... apprenti quoi. Je vais donc pouvoir reprendre le boulot, l'école et donc par voie de faits, cesser de ne rien foutre de ma vie, gagner un salaire fixe et donc quitter à nouveau le giron familial.

Y a pas à dire, ça c'est une putain de nouvelle.

La B.O. de la vie...

Je passe mon temps à écouter de la musique. Je ne peux vivre sans. Qu'on me demande un jour ce que je veux emporter avec moi sur une île déserte et je répondrai "Un iPod rempli à ras-bord de 80Go de musique, une paire d'écouteurs et suffisamment de batterie pour pouvoir laisser l'iPod allumé deux longues années, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre."

"Non seulement ta demande est irréalisable, mais en plus l'électronique c'est fragile"

...bon, va pour une guitare...

Pour en revenir au sujet, je ne pourrais réellement pas vivre sans musique. Ou alors, je pense finir à peu prêt dans le même état qu'un gros fumeur qui vient de passer une semaine sans la moindre clope. La musique à en effet cette capacité à apaiser les gens... du moins certaines personnes...
... et certains types de musique.
Il est à peu prêt sur par exemple, que quelle que soit la musique que j'entende, si elle est diffusé par un téléphone portable dans les transports en commun, sa seule capacité sera celle de me donner envie de tuer le propriétaire du dit portable.

Si tant est qu'il en soit le propriétaire légitime...

Oh, arrête de psychoter un peu, c'est pas le sujet.

Mc Solaar a dit :

Hard ou classique, la musique adoucit les moeurs.


Je ne peux m'empêcher de le rejoindre dans ses propos. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, on ne retrouve pas toujours le cliché de la musique zen qui calme et de la musique violente qui énerve. Le tout est de savoir et d'avoir envie de l'écouter correctement.

Finalement, la musique quelle qu'elle soit, a cette faculté de nous couper de notre environnement extérieur. Une fois cette étape passée, on est libre de laisser vagabonder nos pensées plus facilement. Si on est énervé, on risque d'avoir des pensées violentes et si on est calme, alors on aura des pensées calmes. Je ne vois pas en quoi le fait d'écouter du métal (je généralise alors que je ne devrais pas le faire) inspirerait des pensées violentes par défaut...

Je ferme là cette (grosse) (grosse toi même) parenthèse qui consistait à dire que la musique peut agir comme un calmant et surtout comme un rempart entre moi et les gens (soyons un peu associal de temps en temps, ça ne fait pas de mal). Du moins, sur moi c'est comme ça que ça fonctionne.
Ainsi, dans ma chambre, mon ordi diffuse de la musique en quasi permanence. Quand je dors c'est le baladeur mp3 qui prends le relai (l'ordi produit trop de chaleur). Quand je sors de chez moi, c'est avec un écouteur dans chaque oreille.

Et comme j'ai des goûts assez éclectiques, je tombe relativement souvent sur des situations assez cocasses, voire surprenantes.

Lire une "nouvelle", scindée en plusieurs courts récits, poèmes. L'histoire est banale, mais les sentiments profonds. La musique est calme. Puis viens la déchirure, le moment triste. La musique se fait larmoyante. Et lorsque la blessure semble cicatriser, la musique semble renaître. (DroneZone : Atmospheric Ambient Space Music)

Le métro, tôt le matin. Les gens partent au travail. J'arrive à ma station, la musique s'arrête. Je m'aperçoit qu'il n'y a pas un bruit dans le metro, ni même dans la station. Je suis le seul à descendre du métro et la station est vide. La musique reprend alors, lourde, angoissante, oppressante. (Raw Breath of Danger - Shirou Sagisu - Bleach OST 1)

Ma chambre, devant l'ordi. Un appel téléphonique, je coupe mes enceintes. Un employeur me dit que j'ai réussi à décrocher mon contrat d'apprentissage dans sa boite. Coup de fil terminé. Je remets le son. La musique est triomphante. (Stand Proud - Tsuneo Imahori - Final Round)

Je rentre chez moi tard le soir. Tout le monde est couché, et je tente de me faire discret. La musique devient mystérieuse et féérique. (Ite Missa Est - Tarja Turunen - I Walk Alone)

Tout ça, c'est du vécu. Bon en fait y réfléchissant je n'ai vécu que peu d'expériences de ce type. Des concours de circonstances pareils, en fin de compte, c'est rare. Toutefois, rien n'empêche de forcer le destin. De beau matin pour aller faire du sport, une musique entrainante. Le temps d'une nuit câline, selon l'occasion et les goûts, une musique atmosphérique sombre ou simplement planante.

Pour en arriver finalement à assembler notre propre bande originale. La B.O. d'une vie.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, l'idée m'effraie...

Le stop bloggesque.

Je sus rentré chez moi il y a une bonne heure maintenant, après avoir passé un moment de merde dans les transports en commun (plus ou moins comme d'habitude... vivement le retour de la vie parisienne) et pas si fun que ça à la DSiP.
Bien décidé à me vider les entrailles pendant que c'était encore chaud, je me suis précipité sur mon Blog pour y écrire un nouvel article.

"Blogger est momentanément indisponible, veuillez nous excuser pour la gène occasionnée. Mais au moins comme ça t'arrêtera un peu de jouer les gros lourds et ça te calmera"

Je soupçonne ma conscience d'avoir joué un rôle dans cette mise en scène, mais je n'arrive pas à saisir lequel...
Cela dit ça m'a calmé.

mardi 5 août 2008

Une impulsion.

Une radio de musique ambiante sur le net. La fenêtre grande ouverte devant laquelle un ventilateur viens happer l'air extérieur afin de m'en faire profiter. Luminosité réduite. La lecture d'une histoire. Une irrépressible envie d'écrire. Qu'importe quoi.

Je ferme les yeux. Je suis dans ma lande battue par les vents. Le ciel est chargé de nuages épais, énormes, sombres, charriés comme d'immenses vaisseaux a travers le ciel. Il ne fait pas nuit. Je suis vêtu d'habits d'un tissu léger, ample, trop grands pour moi. Un courant d'air. Non, plus un courant d'air, mais une véritable vague. Sans m'emporter, elle se fait sentir. Elle est présente, réconfortante, enveloppante. Le vert riche et lumineux de l'étendue d'herbe vallonnée contraste avec la noirceur du ciel.

L'air porte une forte odeur d'humidité, mais il ne pleuvra pas. J'inspire. Longuement. Comme si j'avais la capacité de le faire indéfiniment. J'en ai la capacité. Je relève les yeux.

Souvenir. As-tu déjà vu un spectacle plus joli que le ciel ? La question était innocente.

Aujourd'hui encore je cherche la réponse.

Un levé de soleil. Le ciel, est d'encre foncée. Il s'éclaircit doucement à l'horizon, laissant entrevoir de grands champs de nuages labourés, dont le point de fuite semble être le soleil encore masqué par la courbure de la planète. Les nuages les plus proches de la ligne d'horizon se teintent lentement d'indigo. Comme si un pot d'encre venait de se renverser, la couleur se transmet aux autres nuages, qui l'absorbent petit à petit. Alors que les nuages les plus proches commencent seulement à apparaître, à l'horizon l'indigo vire au rose. Et le cycle continue. Du rose on atteint un orange doux, laiteux, qui devient petit à petit jaune pâle.
Et le soleil se montre. Discret et pourtant majestueux. Il s'agit de la touche finale d'un tableau de maître. Partant du soleil, un explosion de couleur embrasse le ciel et les nuages dans un dégradé sublime.
Chaque matin.

Le ciel est parfaitement dégagé. Pas une lumière artificielle à l'horizon et pourtant
on y voit comme en plein jour. Les yeux levés on ne peut s'empêcher de défaillir en apercevant les étoiles. Une longue trainée laiteuse traverse les cieux de part en part. Il ne s'agit pas d'un nuage, mais de la voie lactée. Un bras de notre galaxie, visible par cette immense fenêtre qu'est le ciel. Telle l'aile d'un avion visible au travers d'un hublot. Mais cet avion aux dimensions gigantesques nous transporte à sa manière dans cet immense espace qu'est l'univers. Et ce voyage est éternel. Et entre nous et ce bras, des myriades, des centaines de millions de petits points lumineux de différentes couleurs visibles par la simple magie de notre œil nu.
Chaque nuit.

De retour dans ma lande, je contemple à nouveau un ciel phénoménal. D'immenses nuages sombres le remplissent, et ces nuages sont parcourus d'éclairs. La lumière est irréelle. L'ambiance, provoqué par ce contraste entre le vert saturé de l'herbe et le noir du ciel est irréelle. Ces éclairs qui épousent les formes des nuages d'un bout à l'autre de l'horizon semblent irréels. Et quand ils ne se déplacent pas de nuage en nuage, ils relient la terre au ciel, le calme au chaos, dans un bref éclat violacé qui reste pourtant visible plusieurs secondes. D'abord réel, puis illusoire. Ephémère.

As-tu déjà vu un spectacle plus joli que le ciel ? La question était innocente.

Aujourd'hui je n'en cherche plus la réponse. Son sommeil, son calme éveil, sa furie. Je n'ai jamais rien vu et ne verrai jamais rien de plus beau et de plus grandiose qu'un spectacle offert par le ciel.

Je regarde une dernière fois tout autour de moi. Le vent retombe.

C'est la minuterie du ventilateur qui est arrivée à son terme. Je rouvre les yeux et rallume une petite lampe. Je conserve ma musique. La rupture serait trop nette...