"Non seulement ta demande est irréalisable, mais en plus l'électronique c'est fragile"
...bon, va pour une guitare...
Pour en revenir au sujet, je ne pourrais réellement pas vivre sans musique. Ou alors, je pense finir à peu prêt dans le même état qu'un gros fumeur qui vient de passer une semaine sans la moindre clope. La musique à en effet cette capacité à apaiser les gens... du moins certaines personnes...
... et certains types de musique.
Il est à peu prêt sur par exemple, que quelle que soit la musique que j'entende, si elle est diffusé par un téléphone portable dans les transports en commun, sa seule capacité sera celle de me donner envie de tuer le propriétaire du dit portable.
Si tant est qu'il en soit le propriétaire légitime...
Oh, arrête de psychoter un peu, c'est pas le sujet.
Mc Solaar a dit :
Hard ou classique, la musique adoucit les moeurs.
Je ne peux m'empêcher de le rejoindre dans ses propos. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, on ne retrouve pas toujours le cliché de la musique zen qui calme et de la musique violente qui énerve. Le tout est de savoir et d'avoir envie de l'écouter correctement.
Finalement, la musique quelle qu'elle soit, a cette faculté de nous couper de notre environnement extérieur. Une fois cette étape passée, on est libre de laisser vagabonder nos pensées plus facilement. Si on est énervé, on risque d'avoir des pensées violentes et si on est calme, alors on aura des pensées calmes. Je ne vois pas en quoi le fait d'écouter du métal (je généralise alors que je ne devrais pas le faire) inspirerait des pensées violentes par défaut...
Je ferme là cette (grosse) (grosse toi même) parenthèse qui consistait à dire que la musique peut agir comme un calmant et surtout comme un rempart entre moi et les gens (soyons un peu associal de temps en temps, ça ne fait pas de mal). Du moins, sur moi c'est comme ça que ça fonctionne.
Ainsi, dans ma chambre, mon ordi diffuse de la musique en quasi permanence. Quand je dors c'est le baladeur mp3 qui prends le relai (l'ordi produit trop de chaleur). Quand je sors de chez moi, c'est avec un écouteur dans chaque oreille.
Et comme j'ai des goûts assez éclectiques, je tombe relativement souvent sur des situations assez cocasses, voire surprenantes.
Lire une "nouvelle", scindée en plusieurs courts récits, poèmes. L'histoire est banale, mais les sentiments profonds. La musique est calme. Puis viens la déchirure, le moment triste. La musique se fait larmoyante. Et lorsque la blessure semble cicatriser, la musique semble renaître. (DroneZone : Atmospheric Ambient Space Music)
Le métro, tôt le matin. Les gens partent au travail. J'arrive à ma station, la musique s'arrête. Je m'aperçoit qu'il n'y a pas un bruit dans le metro, ni même dans la station. Je suis le seul à descendre du métro et la station est vide. La musique reprend alors, lourde, angoissante, oppressante. (Raw Breath of Danger - Shirou Sagisu - Bleach OST 1)
Ma chambre, devant l'ordi. Un appel téléphonique, je coupe mes enceintes. Un employeur me dit que j'ai réussi à décrocher mon contrat d'apprentissage dans sa boite. Coup de fil terminé. Je remets le son. La musique est triomphante. (Stand Proud - Tsuneo Imahori - Final Round)
Je rentre chez moi tard le soir. Tout le monde est couché, et je tente de me faire discret. La musique devient mystérieuse et féérique. (Ite Missa Est - Tarja Turunen - I Walk Alone)
Tout ça, c'est du vécu. Bon en fait y réfléchissant je n'ai vécu que peu d'expériences de ce type. Des concours de circonstances pareils, en fin de compte, c'est rare. Toutefois, rien n'empêche de forcer le destin. De beau matin pour aller faire du sport, une musique entrainante. Le temps d'une nuit câline, selon l'occasion et les goûts, une musique atmosphérique sombre ou simplement planante.
Pour en arriver finalement à assembler notre propre bande originale. La B.O. d'une vie.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, l'idée m'effraie...
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