vendredi 26 septembre 2008

Comportements, hum... hein ?

Il est 22h50 lorsque j'arrive à La Chapelle. Mon train est à 22h53... bordel, je veux pas courir. D'ailleurs je ne cours pas. J'exécute machinalement le trajet qui m'amène à la Gare du Nord, en pestant contre les gens qui ne savent pas se déplacer, comme d'habitude. 22h53, je regarde le panneau d'affichage des trains. 22h53, 23h53, 00h45. What the fuck ? Il est où le train de 23h23 ?

Putain, me voilà en train de courir. J'avais pas envie.

Je grimpe les marches de l'escalator deux à deux pour faire face au cul du train, qui croit bon d'ajouter un p'tit bras d'honneur imaginaire pour bien me faire rager. J'avais oublié la grève. C'est parti pour une heure d'attente.

Simplement une heure c'est long. Je me balade un peu en gare de surface. Les gens râlent lorsqu'ils découvrent qu'ils doivent attendre une heure eux aussi. Arrêtez de râler bordel, ça m'énerve encore plus que la grève...
Tiens d'ailleurs, quand est-ce qu'elle s'arrête cette foutue grève ? Je me dirige vers une hôtesse d'accueil qui me regarde arriver remplie d'appréhension.

*sourire, ton aimable*
- Bonsoir, je voudrais juste savoir si la grève se prolonge demain ou pas ?
*équarquillement des yeux surpris*
- Non monsieur, le trafic retourne à la normale dès demain.
- Dès demain matin ou petit à petit ?
- Petit à petit, mais tous les trains de la ligne H seront en service.
- Je vous remercie, *sourire franc* bonne soirée !
*sourire rassuré*
- Au revoir, bonne soirée.


Bah non, j'allais pas te bouffer conasse, les gens aimables ça existe encore. Encore que j'ai subitement un doute...

Je reprends ma petite balade errante à l'abri du vent un peu trop frais à mon goût. Je lis les panneaux d'affichage.

Un sevice de bus est mis en place dans les deux sens de circulation.

Lapsus révélateur ? J'en connais qui vont passer un mauvais moment...
Je m'emmerde. Si j'écrivais ? Tiens, je vais m'amuser à prendre des notes pour mon bleurg...

Combien d'idées d'articles me sont passées sous le nez parce que je ne m'en suis jamais souvenues ? Dans la rue. Un truc nous traverse l'esprit. Vwouf. C'est vachement bien ! Faudrait que j'en parle ! Et puis devant l'ordi. Rien. Try again.
Du coup, quand j'ai pas la flemme, maintenant je prends des notes. Si je pouvais, je prendrais des photos. Simplement, je n'ai pas d'appareil sur moi en permanence et mon portable ne fait pas de photos. Il fait téléphone et c'est déjà pas si mal.

C'est assez rigolo ces gens qui me regardent, mon cahier à la main. Je me demande à quoi ils pensent, mais je suis presque certain qu'ils se posent des questions. Ou bien ils regardent sans voir...

On trouve un bel (dans le sens important) échantillon de comportements humains dans les gares, à toute heure. Placé comme je suis, je tourne dos aux quais, sous les panneaux d'affichage. Je me demande si le dos sied ? Me voilà donc complètement voyeur, pas discret pour un sou.
Du type qui est en train de draguer. Grand sourire plaqué sur les dents, qui a l'air de raconter sa vie avec des grands mouvements des mains. Qu'il est expressif.
De la fille qui est en train de se faire draguer et à qui ça ne plait visiblement pas. Regard fuyant, sourire gêné, acquiessement permanent, regard à la ronde façon "please help".
De la grappe d'abrutis qui sont tous en train d'attendre "dans" les valideurs, de manière à pouvoir s'accouder des deux côtés en même temps tout en restant debout. Et si quelqu'un veut passer ? Et bien qu'il aille se faire foutre.
De celui en particulier qui n'est pas foutu d'ouvrir le capuchon de sa bouteille d'eau. C'est a dire qu'avec tout le bordel qu'il a déjà entre les mains, c'est pas forcément évident. Et avec les oreilles tu fais quoi dugenou ? Tiens, le capuchon s'est enfuit. Il le regarde. Il le laisse par terre. Il essaye vaguement de reprendre une contenance quelconque. Son regard croise le mien. Avec un grand sourire je prends de nouvelles notes sur mon cahier. Penses-en ce que tu veux, t'avais qu'à ramasser tes déchets. Et voilà que je m'énerve bordel.
De la famille complète (au moins trois générations en présence) qui prends le train à cette heure-ci avec des gosses de six ans. Certes, ils n'avaient peut-être pas le choix. N'empêche qu'ils pourraient les tenir leur putain de gosse.

"...arrêtez de chahuter..."

WAHOU ! Que de conviction ! Continue comme ça, ils sont effrayés ! Prenez en chacun un par la main et ils arrêteront de faire les cons bordel ! Si vous n'êtes pas foutus de tenir des gosses, fallait pas en faire !
Je parle d'un sujet que je ne connais absolument pas je le conçois. Ce que je dis est peut-être d'une absurdité monstrueuse. Simplement les gosses turbulents m'énervent, putain de merde. Surtout à 23h passées.
Tant que je suis dans ma phase coup de gueule, j'estime qu'il faudrait instaurer un certain nombre de codes dans les transports en commun. Des trucs logiques ! Des trucs auxquels n'importe qui pourrait penser en s'en donnant un peu la peine ! Des trucs genre un "code piéton", avec des banalités dedans.

Quand j'avance à deux à l'heure, je me met plutôt sur la droite du couloir.
Quand je descends un escalier à double sens, je laisse de la place aux gens qui arrivent en face.
Quand il y a un escalator et un escalier, je privilégie l'escalator, qui est à sens unique, ce qui permet aux gens qui arrivent d'en face d'avoir la voie libre.
On n'avance pas à huit personnes de front dans un couloir. L'idéal est de n'occuper au maximum que la moitié du couloir.
Dans un escalator, si je n'avance pas JE TIENS MA DROITE PUTAIN DE BORDEL DE CHIOTTE A CUL !

Tant qu'on y est, dans un escalator, il est possible d'avoir sa valise devant ou derrière soi et non pas nécessairement à ses côtés. Et puis pour en revenir aux gosses, même combat : dans l'escalator, casez en deux sur la marche au-dessus de vous et empêchez-les de bloquer le passage. Ah, et tant que j'y suis : quand un escalator a visiblement la voie de gauche bouchée, restez à droite ! Si les gens continuent à s'entasser, ça ne se débouchera jamais. Si tout le monde tient sa droite, arrivera un moment où le passage sera de nouveau libre à gauche.
C'est quand même du bon sens quoi, merde.

Je poursuis mon coup de gueule, contre tous les trous du culs qui occupent les places assises côté couloir dans le métro, alors qu'il reste de la place côté fenêtre. C'est d'un égoïsme à faire peur.

Je suis assis côté couloir, donc je sors plus facilement à ma station. Si quelqu'un veut s'asseoir sur la place côté fenêtre, il faudra qu'il/elle enjambe deux personnes. Comme c'est décourageant et comme les gens sont stupides, ils ne le feront pas, donc j'aurais tout plein de place pour moi tout seul. Au besoin, je fous mes pieds sur le siège d'en face pour marquer mon territoire.

C'est si dur que ça de remplir les places au fur et a mesure ? Soyez un peu intelligent putain ! Et alors les gens qui s'entassent comme des bêtes dans le compartiment d'entrée du RER sous prétexte qu'ils descendent à la station suivante sans se répartir, debout dans le couloir, déjà ça m'énerve. Mais PUTAIN quand en plus il reste 40% de place assise pourquoi vous bouchez les entrées du wagon bande de...

...de...

... d'humains ? On est vraiment tous aussi con que ça quand on est en troupe ? J'ai du mal à le croire...

AAAh ! La vache. Mon baladeur vient de me déchirer les oreilles, le son ayant doublé pour "Down with the Sickness" du groupe Disturbed. Ca réveille.
C'est drôlement bien cette fonction, ça permet d'éviter de jouer sans cesse avec le volume quand on passe d'une musique un peu faiblarde à une musique plus pêchue. Sauf que j'ai foiré mon réglage. Bobo.

Bon, je suis à court de sujets à blogger.

"Get up, come on get down with the sickness !"
Tapera ? Tapera pas ?
L'a pas tapé.

Bon, mon train ne devrait pas tarder...

2 commentaires:

TiteMaud a dit…

Ptet que les gens qui s'arrêtent à gauche sur l'escalator c'est des Australiens... Ici c'est tout inversé.
Ceci dit je te rejoins complètement, je suis foulophobe, surtout dans les transport en communs.
Ca commence à me passer, je suis plus relax ici, ça doit être le soleil :p
MAIS ça n'excuse rien, ya des cons qui font exprès de perturber les autres. Ou alors ils sont eux-mêmes vraiment cons.

Coyote a dit…

Il parait que nous (les humains) sommes grégaires…







Mouais, mais y'a des limites…