Djeuste klakaide

Trois heures de sommeil, c'est pas assez pour faire 10h de boulot non-stop... j'ai la tête en vrac, pas la force d'aller à la canne, pas envie de faire de détour pour rentrer chez moi. Et par dessus-tout, je pense que je vais arrêter d'être poli dans le metro, et d'être compréhensif envers :
- les gens qui avancent lentement, tous côte à côte sur TOUTE la largeur du passage, sans se connaitre le moins du monde pourtant,
- ceux qui font croire qu'il avancent vite, et qui s'arrêtent NET dès qu'ils ont un doute sur le chemin à prendre,
- les mamas qui se racontent les nouvelles du p'tit dernier à la sortie de l'escalator, ou d'un virage vicieux (excusez le cliché, mais je le croise souvent...),
- les clodos qui hurlent leur foi en dieu, et louent sa bonté alors que... ce sont des clodos...("mais oui... dieu est bon, et comme tu crois en lui t'as la belle vie là...")
- ceux qui résument leur vie de merde en 15 minutes et qui espère glaner quelques piécettes en passant dans les rames du métro,
- les infirmes qui ont la goutte le temps de récolter leur sous, et qui sortent de la rame sans plus boiter pour le moins du monde (Pour les miracles le réseau ferré Francillien est au moins cinq fois plus efficace que Lourdes et nettement plus facile d'accès, pensez-y !)
- Les Connards-qui-restent-immobiles-à-gauche-dans-l'escalator...sans déconner...15 secondes... c'est tout ce qu'il me manquait pour chopper mon train. Le suivant, non content d'être programmé 30 minutes plus tard (ça, à la rigueur, on n'y peut rien), est grave à la bourre. 50 minutes d'attente pour 15 secondes de blocage.

Désolé si je peux paraître odieux (ô désespoir), mais là, j'estime que c'est mérité.

Et si c'est pas le cas, à vrai dire, je m'en tape royalement.