dimanche 18 janvier 2009

La théorie de l'homme escargot

Voilà maintenant quelques mois, depuis la rentrée de septembre, que je suis devenu un espèce de machin overbooké qui court dans tous les sens pour tenter d'exécuter la totalité des projets que j'établis au fil des jours.

En mode courant d'air.

Comme le disais un certain Bénabar : "[...] c'est dev'nu un hôtel, la maison familiale."
C'est typiquement ce qui m'arrive en ce moment même. Je passe en moyenne 2 à 3 nuit par semaine chez moi (aka "chez mes parents"). Le reste du temps, je le passe à l'extérieur de la maison. Ces derniers temps particulièrement, c'est devenu une tendance assez marquée.

Je fais donc face à un tout nouveau genre de sensation. Du jamais éprouvé avant. L'impression de ne pas avoir de "chez moi".
Quand je dors à l'extérieur, j'ai l'impression de... dormir à l'extérieur (sans blague...?). Je sais que je ne suis que de passage. Mais le plus drôle c'est que je ne suis jamais sûr de la durée de ce passage. Un séjour d'une nuit à la base peut aisément se transformer en séjour de deux, voire trois nuits.

J'ai pris l'habitude d'éparpiller des vêtements de rechange un peu partout, histoire de pouvoir m'en procurer qu'elle que soient les circonstances. J'en ai même dans mon casier à l'école, c'est dire...

Je passe également le plus clair de mon temps à me trimballer un sac de voyage sur le dos, avec toute ma maison dedans.

Et puis quand je rentre chez mes parents... j'ai vraiment l'impression de ne plus vraiment faire parti de la maison. Un peu comme quand je vais passer du temps chez mes grands-parents en somme. J'ai ma chambre, dans laquelle j'ai toutes mes affaires. J'y passe du temps. Mais j'ai cette même sensation d'être de passage, sans trop savoir si je vais rester ou pas.

Un genre de S.D.F. de luxe en fait...

Le sentiment est assez déstabilisant finalement. J'ai quand même passé plus de 13 ans de ma vie dans cette foutue chambre. Et là, j'ai l'impression d'être dans une chambre d'ami, sans savoir quand est-ce que je rentrerai enfin chez moi.

Il est temps que j'emménage.

Sur Paris.

Mais genre... vite.

2 commentaires:

ModZen a dit…

Tu peux éparpiller tes fringues n'importe où : tant que t'as pas ton tiroir chez moi, on est cool.

XD

Thom a dit…

Hahaha, pauvre chou !